Notre premier cerveau – physiologie humaine et psychologie ésotérique
Bonjour à toutes et à tous,
Quand je découvre quelque chose de nouveau et de prometteur, quelque chose que je sens vraiment bon pour moi, je le partage avec enthousiasme avec mon entourage.
J’en ai d’ailleurs surement saoulé un paquet avec Psukelogos (le groupe de psychologues ésotériques que je fréquente) à la grande époque où nous nous retrouvions tous ensembles immergés au cœur de l’aventure.
L’équipe actuelle du forum http://www.psukelogos.com/forum/index.php a en effet organisé plusieurs rencontres annuelles pendant plusieurs années de suite, afin que soit transmise la psychologie ésotérique. Malgré ça, ou à cause de ça, je n’ai pas fait beaucoup d’adeptes, car les rares personnes de mon entourage qui sont passées sur le forum n’y sont pas restées longtemps.

C’est au moment où j’apprends à trouver ma propre vitesse de croisière que je découvre une nouvelle source de joie et de connaissance de soi. Et cela par le biais de la physiologie : aspect imbriqué avec la psychologie et qui déjà m’avait passionné à l’époque où l’on étudiait les chakra (sans s je sais ^^). Mais ce message ne s’adresse pas qu’aux anciens de Psukelogos. 🙂
A son retour de vacance, Thierry du site http://www.vivrecru.org nous a livré le quatrième volet d’une série de vidéos consacrées aux intestins. Avec pour titre : « notre second cerveau »… Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçu. Du coup je lui dédie cet article en le nommant « Notre premier cerveau ».
Pour Vivrecru comme pour Psukelogos, il ne s’agit pas de dire : « faites comme ceci ! », mais bien plutôt d’expliquer que : « si vous mangez du sel, si vous pensez ainsi, si vous buvez du lait, sautez d’un immeuble de huit étages ou avalez de la soude caustique (lol), alors il arrive ce qui doit arriver conformément aux lois qui gouvernent notre univers! ».
Mon intention n’est donc pas de faire du prosélytisme en faveur de telle ou telle manière de s’alimenter ou de penser, mais bien de partager une connaissance qui pourrait bien renverser notre système de valeur concernant notre rapport au corps et à notre psychisme.
Il me semble même que c’est un aspect fondamental du changement de paradigme en cours à l’échelle mondiale : ce pourquoi j’insiste lourdement en y revenant régulièrement ces derniers temps.
En résumé et pour donner un avant goût, voici ce que l’on trouve dans wikipédia concernant la sérotonine :
La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel pour l’entretien de l’homéostasie du cerveau.
Tout comme l’adrénaline, la noradrénaline et l’histamine, elle joue donc un double rôle d’hormone et de neuromédiateur du système nerveux central. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien, dans le noyau suprachiasmatique (SCN), siège de l’horloge circadienne et dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression. Il est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces pathologies mais il est aussi celle de produits toxiques qui en modifient l’activité (par exemple l’ecstasy). »
source : Article complet sur la sérotonine
Pour mémoire et de mémoire ^^ le cycle circadien est lié à l’activité du chakra coronal, incarné dans le corps au moyen de la glande épiphyse.
La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine de l’épithalamus du cerveau des vertébrés. À partir de la sérotonine, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).
source Article complet sur l’épiphyse
Ce à quoi vient s’ajouter cette info intéressante de la part de Thierry de vivrecru :
salut , la sérotonine est le neuromédiateur du système nerveux entérique et est utilisée principalement au niveau des synapses de celui ci
C’est moi qui souligne et mets en gras dans les citations.
Je sais pour avoir étudié la question, que ce système nerveux entérique n’est autre qu’un ensemble de cortex nerveux qui recouvrent la totalité de nos intestins. Un volume bien plus important, soit dit en passant, que les cortex cérébraux qui ne forment qu’une mince couche en périphérie de l’encéphale.
En revanche le type de cellules neuronales est exactement le même dans un cas comme dans l’autre. Je m’en souviens car je crois bien avoir rédigé il y a quelques années, un petit article pour Psukelogos concernant le deuxième cerveau.
Thierry nous apprend aussi qu’environ 80% des messages nerveux qui passent par le nerf vague, entre le cerveau et les intestins, vont contre toute attente du bas vers le haut.
En bref, si le relai central de nos émotions est le plexus solaire et les surrénales, leur siège principal serait plutôt à rechercher dans cette zone d’ombre située entre notre vessie et nos reins.
Nous disons de l’encéphale, en y croyant fermement, qu’il est le premier cerveau, mais c’est parce qu’il est actuellement le plus proche de ce à quoi nous nous identifions : l’ego ou le petit moi.
D’un point de vu pragmatique et rationnel, pourtant, le véritable « premier cerveau » ce sont les intestins. C’est ce que devrait nous dire notre ressenti, là où même la science le confirme : que ce soit du point de vu de l’embryologie ou de l’expression de nos pulsions humaines, il faut nous rendre à l’évidence, nous sommes des intestins superévolués à deux pattes. 😀
Si le sujet vous intéresse et que vous avez du temps à y consacrer (ça dure plus de 50 minutes), voici le lien vers la page de la vidéo de Vivrecru à ce sujet : Notre second cerveau
A la suite de la vidéo, il s’est écrit une série de messages. Je suis intervenu pour répondre à une personne qui s’interrogeait à propos du mécanisme d’un traumas d’enfance et du rapport avec les intestins. Pour elle, il était tout de même inconcevable qu’une réforme alimentaire en vu de régénérer la muqueuse intestinale, puisse avoir un effet améliorant sur la mémoire profonde et les émotions. Il semblerait même qu’elle n’en ressente pas vraiment les effets malgré un régime alimentaire adapté.
Je vous recopie à la suite mon texte, qui s’adressait à tout le monde, et qui complètera ce qui à été écrit précédemment. J’y ajoute le message de la personne à laquelle je réponds pour faire le lien avec la question :
chaque émotion se concrétise par une substance mauvaise dans les intestins? c’est ce que tu veux dire?
par rapport à la boulimie, les émotions qui sont derrière = peur, solitude, angoisse, anxiété, colère, jalousie…etc….frustration…il suffirait de nettoyer les intestins (ce que je fais abondamment avec des lavements) et le tour est joué!!!
pour l’instant j’ai du mal à intégrer cela….TOUTES les émotions ce ne serait qu’une histoire d’intestin!!!!
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dans un autre ordre d’idée, il me semble que je perds plus de poids en prenant des fruits à midi et le soir des pommes de terre que fruits à midi et fruits le soir…affaire à suivredouce journée…merci pour ta réponse…JE SUIS PERPLEXE…!!
Bonjour,
Oui ça se passe bien comme ça. Seulement ce sont des mécanismes tellement complexes de par leurs multiples imbrications, qu’expliqué comme ça en quelques mots ça peut sembler trop facile.
Je ne dis pas spécialement ça pour toi, nous sommes tous logé à la même enseigne à ce niveau là, mais il faut savoir que l’ego adore ce qui est compliqué. Comme ça il est sur qu’on y comprendra rien ! 😀
Alors quand il décèle quelque chose qui est à la fois simple, logique et probant, il trouvera n’importe qu’elle excuse pour faire en sorte que nous rejetions la proposition.Entre la vessie et les surrénales, là est le siège de notre Soi. C’est là que repose ce que nous sommes quand notre tête n’est pas occupée à penser le petit moi auquel nous nous identifions la majorité du temps.
Maintenant, savoir qu’il suffit de bien manger pour améliorer la situation ne suffit pas en effet.
Si une personne est émotionnellement épuisée, il est peu probable qu’elle trouve le courage et la détermination mentale pour ne serait-ce qu’essayer pendant une petite semaine de ne manger que de la nourriture physiologique…
Puisque Thierry n’arrête pas de nous donner de nouvelles bonnes nouvelles ^^) et bien j’aimerai en partager une avec vous tous qui le suivez. Normalement je devrai enrober ça pour ménager le suspens et insister sur la puissance de cette pratique d’aspect anodin. Je n’en ferai rien. Les plus futés sauront quoi en faire.
Je vais commencer par revenir sur une chose qui me semble essentielle et que Thierry nous a livré dans cette vidéo : les messages nerveux vont massivement des intestins vers le cerveau plutôt que l’inverse.
Je l’en remercie grandement au passage, car cela me permet de compléter et de réactualiser la représentation mentale que je me fais de l’organisme humain. Car si je ne m’abuse, ces messages entre l’intestin et le cerveau passent par le nerf vague, qui irrigue également au passage les organes intermédiaires dont LE COEUR.
Nous n’avons aucune action consciente sur nos intestins. Ils répondent tout entier au système autonome. Par contre nous avons un contrôle volontaire directe sur nos poumons.
Et bien je vous le livre tel quel : il est possible de contrôler le cœur consciemment.Ho non pas avec la volonté comme pour les poumons, ça se saurait et on ferait des conneries avec cette faculté ^^, mais de manière indirecte. Tout simplement en focalisant notre attention consciente sur la zone cardiaque de notre corps.
Faites le test avec un appareil qui mesure le pouls. Vous constaterez qu’en concentrant votre attention sur le coeur, ce dernier bat moins vite. De plus il est prouvé cliniquement qu’il bat également plus régulièrement, et de manière plus ample.
Pour revenir sur le sujet des traumas, ça à l’air tout bête, mais si vous parvenez à prendre l’habitude de rester concentré sur votre coeur quand des émotions pas géniales menacent de vous submerger, alors vous gagnerez peu à peu en contrôle et en stabilité. Ce qui au bout de quelques semaines, mois ou années, vous permettra peut-être de passer la seconde vitesse et d’avoir l’énergie nécessaire pour entreprendre une réforme alimentaire de fond ?
Dans mon cas il a fallut des années et c’est loin d’être fini. Je transporte encore en masse dans mes cellules les résidus d’une vie de stress et de morbidité stagnante. Mais quand je regarde en arrière et que je vois la vitalité qui est la mienne après seulement trois mois de crudivorisme, et bien je me dit que j’ai bien fait de me mettre en marche par la régénération psychique à cette époque là, où ramer était mon lot quotidien.
Sans ce contrôle indirect sur mes émotions, je n’aurai jamais eu la force de caractère, ne serait-ce que pour juste tenter l’expérience crudivore.Alors puisque j’ai intégré le fait que le cœur contrôle le mental bien plus surement que le cerveau, il m’est fort plaisant d’apprendre que la découverte et l’aventure ne s’arrêtent pas là. Pour me rapprocher encore un peu plus de mon Soi, c’est à dire « moi quand je ne suis occupé à me penser », je soigne mes intestins avec des jus verts. ^^
Pour conclure : ruminer un mauvais souvenir, tourner autour d’un traumatisme pour en comprendre le pourquoi du comment, en parler souvent et à tout le monde pour soit-disant s’alléger, toutes ces méthodes tournées vers l’extérieur ne peuvent amener qu’une seule chose : une dépendance psychique vis à vis des émotions morbides qui accompagnent ces pensées.
Et peut-être même une dépendance vis à vis de l’entourage qui insiste lourdement sur le point faible, et/ou, de certains psy qui s’accommodent bien de cette situation et ont tout intérêt à ce que cela n’évolue pas trop rapidement ?
Je sais bien que mon état d’esprit actuel est dû au travail psychologique effectué en amont, et que les circonstances de ma vie font que je suis en ce moment dans de bonnes dispositions, mais je témoigne néanmoins du fait incontestable que d’être passé à un régime presqu’exclusivement physiologique (c’est à dire adapté à la physiologie humaine) me met dans un état de quiétude et de légèreté mentale que j’avais du mal à atteindre avant.
J’ajoute pour finir que cet article a été rédigé en trois temps : Le premier, c’est le message sur le site de Vivrecru que je viens de retranscrire. Je l’ai ensuite complété d’une introduction à l’attention des Psuké, les habitants paisibles et un peu foufous du forum Psukelogos. Puis pour finir, j’ai refondu l’ensemble en apportant quelques retouches et corrections, afin de donner forme à cet article qui, je l’espère, aura su stimuler votre intérêt jusqu’au bout.
N’hésitez pas à laisser un commentaire si ce que j’écris vous fait réagir ou si vous désirez une précision sur un point particulier. Et si je n’ai pas la réponse, il sera toujours temps de contacter Serge de Psukelogos pour la psychologie et l’ésotérisme, ou Thierry de vivrecru pour la physiologie et la nutrition.
Tous mes encouragements à eux deux au passage. 🙂
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