psychologie ésotérique

Le Kybalion

Bonjour à toutes et à tous,

A propos des principes qui gouvernent notre univers, je vous place ici le lien vers le PDF d’une traduction du Kybalion (<cliquez sur le lien).

Il est suivis, ci-dessous, par la retranscription d'un échange par mail que j'ai eu avec un ami. Puisqu'il s'agissait pour moi de lui transmettre une version de l'ouvrage en question, j'en profite donc pour le mettre en lien sur mon site, accompagné de ce commentaire personnel :

Le Kybalion :

C’est un texte relativement récent, écrit par un seul homme qui est identifié. Mais peu importe qui il est… Il a dédié son œuvre à Hermès Trismégiste, le trois fois grand. C’est donc un ouvrage qui appartient au corpus hermétique, au même titre que l’Apocalypse de Jean.

Un peu d’histoire : Alexandre le grand était élève d’Aristote, lui-même élève de Platon, qui était élève de Socrate… avec Socrate on plonge dans l’abime de la philosophie présocratique.
Lors de sa conquête, Alexandre demanda à ses scribes de rassembler toute la connaissance, du Danube à l’Indus, des hauts plateaux de l’Euphrate aux cataractes du Nil. Cette connaissance fut rassemblée dans une grande bibliothèque, construite au cœur de la capitale fondée par le conquérant : Alexandrie.

De fait, l’archétype et la personnalité d’Hermès trismégiste montre qu’il s’agit d’un recouvrement, avec un nom grec, du dieu Thôt égyptien. Le Mercure plus tardif des romains. Un dieu dont les caractéristiques sont proches de celles que prendront les anges par la suite. C’est un messager entre l’intellect conscient et le subconscient où résident les dieux. Hermès est le scribe, le messager ailé, il est associé au mercure et à la planète du même nom. Une petite planète qui a la particularité de tourner très proche et très vite autour du soleil.

Dans la grande bibliothèque d’Alexandrie, des savants de plusieurs nationalités travaillaient afin de synthétiser l’ensemble des connaissances de leur temps. Si l’apport de l’héritage égyptien était prédominant, deux autres traditions s’illustraient. Pour l’Europe, il s’agit bien évidement de la culture hellénistique en plein age d’or. Pour l’orient, le judaïsme mêlé de mithraïsme, de mazdéisme et de bien d’autres religions ancestrales telle que le Zoroastrisme. La part égyptienne apportant ses particularités africaines.

De cet ensemble de savoirs rassemblés par les savants d’Alexandrie, la section dédiée à Hermès était la plus abstraite et la plus mystérieuse. D’où le glissement sémantique qui nous fait aujourd’hui assimiler ce qui est hermétique, à quelque chose d’impénétrable, et quelqu’un d’hermétique, à quelqu’un de fermé, voir sectaire.

Pourtant l’hermétisme était à l’origine la plus haute section d’étude de tout l’ancien monde hellénistique. Réservée de fait à celles et ceux qui étaient capables de se hisser à ces niveaux de compréhension de l’univers.

L’Hermès des hermétistes, appelé « le trois fois grand », est une référence directe à nos trois grands systèmes nerveux : périphérique, sympathique, parasympathique, mais aussi aux différents plans qui leurs correspondent, comme le monde du concret, celui du rêve, et celui des dieux et de la spiritualité. Le Trismégiste représente donc l’homme, ou la femme, accompli et inspiré par les dieux, sur les trois grands plans de conscience accessibles à l’ entendement humain.

Nous avons donc affaire à ce qui se faisait de mieux en Grèce, en Égypte et dans tout l’Empire Perse, trois siècles environ avant notre ère. Une grande synthèse qui retourna à la poussière avec l’incendie de la grande bibliothèque d’Alexandrie, avant d’être dispersée aux vents par les circonvolutions ultérieurs de l’histoire.

Le Kybalion est beaucoup plus récent, puisque sa rédaction date des débuts du XXe siècle. Il s’inscrit cependant dans la plus pure tradition hermétique. L’Unique, le Grand Tout, est décomposé en sept de ses aspects, ou de ses attributs. Ces aspects sont les principes premiers de l’univers, déclinés sur tous les plans. Les lois psychologiques, et à fortiori les lois de la physique, leur sont de ce fait subordonnées.

Les sentences hermétiques sont au nombre de sept, comme les sept églises de l’apocalypse, et l’auteur à donné pour chacune d’elle son interprétation. A la lumière de sa raison moderne. Ce texte libre de droit est méconnu. Pourtant il est aussi puissant que les Upanishads de l’Inde. Plus encore même à mon sens, car il est un produit de l’héritage Européen : l’auteur utilise notre tournure d’esprit, il est presque notre contemporain.

Ces sept principes sont des clés de lecture de notre univers et de notre propre intériorité. Ils sont valables pour tout, sur tous les plans.
Parfois un des aspects domine notre entendement, mais les sept principes sont toujours là, à l’œuvre, tout le temps et partout en simultané.

Le kybalion est un bon moyen pour mettre des mots sur le mystère, et de contribuer ainsi à transformer la foi en certitude. Celui qui connait et reconnait les principes dans sa vie quotidienne, et qui fait en sorte d’aller dans leur sens et de se conformer à leurs desseins, celui-là donc, fait les commandements de l’Esprit. Dès lors, et réciproquement, comme le ferait son reflet dans un miroir, l’Esprit lui obéit.
Les deux ne font plus qu’un, il n’y a plus ni soumission ni rébellion, mais un partenariat entre la partie terrestre et la partie divine de l’être dans sa totalité.

Il en va de même pour les plantes et les animaux qui participent de tous les plans, comme tout ce que l’Esprit du Grand Tout a façonné dans l’univers. L’univers est mental. Le mentalisme n’est qu’un avatar de l’hermétisme. Il est bancal si l’on ne lui adjoint pas les six autres facettes du Grand Tout.

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Pour approfondir les principes hermétiques :

J’ai appris à me passer des dates et des détails pour lire la longue trame de l’histoire humaine, et à considérer que la connaissance n’est jamais l’apanage d’un seul auteur, aussi brillant soit-il par ailleurs. Peu m’importe donc de savoir qui de Hegel ou de Kant, à puisé dans le grand tronc commun, puis remis au goût du jour des notions connues depuis la plus haute antiquité.
L’inconscient par exemple, que l’on attribue généralement à Freud (hérésie ! ^^), est plutôt imputable à Leibnitz dans notre tradition occidentale. Quant à Jung, il a repris un concept indou bien plus vieux, pour proposer celui de l’inconscient collectif. Mais personne n’a rien inventé, puisque l’inconscient est une réalité que nous vivons tous, et que nous pouvons tous, à un moment ou l’autre de notre vie, redécouvrir sous un angle nouveau.

Quant à moi, j’emploie volontairement le mot subconscient, qui désigne au sens propre : ce qui se trouve en dessous du niveau du conscient. Prendre connaissance de cette part non négligeable de nous même, en augmentant progressivement le champs de conscience que nous avons de nous et du monde, c’est là l’unique dessein de l’ésotérisme tel que j’entends ce mot.
L’intellect est bien sur utile pour parcourir une partie du chemin, mais très vite il devient encombrant, limité, peureux qu’il est de la nouveauté et de tout ce qui menace l’intégrité de son fragile édifice de rationalité apparente.

Il est pourtant des hauts lieux de la raison, que l’intellect serait bien en peine de ne serait-ce qu’entrevoir. Ils ne sont pas cachés, ni secrets, c’est juste que si personne n’est là un jour pour nous les montrer du doigt, nous pouvons passer une vie entière à les consulter, pendant que l’on dort, ou que l’on rêvasse, sans en soupçonner par ailleurs l’existence, avec notre intellect conscient.

Étrange paradoxe que celui du fonctionnement de la conscience, n’est-ce pas ?

Pas de mystères, ni de poudre aux yeux donc. L’ésotérisme, au sens étymologique du terme, fait référence à ce travail intérieur, qui consiste à expandre un peu plus chaque jour notre champ de conscience. A approfondir la connaissance que nous avons de nous même, à nous redécouvrir sans cesse, enfin, sous un angle différent, voir même inédit pourquoi pas ?

Qu’est-ce que la conscience me direz-vous ? Voyez-vous, la polémique ne fait qu’apporter des questions. Elle entretient un questionnement sans fin, une complainte qui m’évoque les limbes crasses du monde astral sublunaire, voué au règne du tout puissant intellect sous sa forme la plus grossière. Je fus un champion de ces mondes inférieurs… dans une autre vie ! ^^

C’est en faisant taire ce questionnement bruyant, puis en posant peu à peu les bonnes questions, que j’ai obtenu ce que je recherchais : des réponses.

Depuis, je ne perds plus mon temps en d’interminables tergiversations, je demande (dans le sens premier du mot prière) et je suis exhaussé à la hauteur de mon niveau actuel d’acceptation de la Vérité de Dieu.
Et je ne nie pas que, l’extrême liberté et l’insondable immensité de l’Esprit Divin me foutent encore la pétoche sur bien des points. lol

L’esprit du doute méthodique, qui remet systématiquement en question la nouveauté comme étant une chose suspect, qui pousse parfois le bouchon jusqu’à nier l’existence de l’actualité, ne révise que très rarement les prémices de la représentation enfantine que nous nous faisons du monde.

Il faut se défier également de cet ésotérisme de carnaval, qui encombre le champs des études occultes avec toutes sortes d’élucubrations, de traditions mal digérées et plus ou moins frelatées. Voir « le Pendule de Foucault » pour ceux qui connaissent ce livre d’Umberto Eco. ^^
Mais les courants scientistes ne font par ailleurs qu’effleurer ce domaine, quand ils ne l’ignorent pas tout bonnement la plupart du temps. Alors quoi ? Faute de gens compétents d’un coté, et à cause d’un coupable désintérêt de l’autre, les sciences ésotériques ne devraient jamais être abordées ? Sous peine de quoi ? De réveiller toutes sortes de peurs ataviques et de gourounoïa ?

Je viens d’une famille d’athées, et j’ai grandis dans un milieu pour le moins anticlérical et globalement areligieux. A 17 ans, je jouais dans un groupe de death, un courant musical nihiliste. Paradoxalement, ce groupe s’appelait Astral Rising, terme anglo-saxon qui désigne le soulèvement astral : la faculté de sortir de son corps en pleine conscience.
C’est en cherchant à m’informer sur ce genre de phénomènes, tant pour les besoins du groupe que par curiosité personnelle, que j’ai rencontré un couple de néo-gnostiques qui enseignaient. J’ai alors suivis un cycle complet d’initiation, à raison de deux cours par semaine pendant plus d’un an. J’avais alors une vingtaine d’années et mon intérêt pour ces choses se cantonnait alors sur un plan purement philosophique.

Ensuite, j’ai suivi une voie plus classique. J’ai étudié les philosophes, l’histoire ancienne, la linguistique, les religions comparées avec Dumézil et Eliade, entre autre… Des débuts de la civilisation à la physiologie animale, en passant par l’hypnose et les neurosciences, j’ai cherché à savoir qui j’étais en questionnant l’histoire et le grand réservoir du savoir humain.

Vers trente ans, j’ai vécu une longue phase mystique, pendant laquelle j’ai étudié le chamanisme et cherché à percer à jour les racines mêmes de nos religions et de nos civilisations modernes. Par l’intermédiaire de Carlos Castaneda, j’ai pénétré l’univers magique des sorciers toltèques, et livré à moi-même que j’étais, j’aurai très bien pu perdre la boule dans cette affaire, si je n’avais pas croisé la route d’un véritable initié.
J’ai prié, parfois très intensément, pour rencontrer ceux qui savent et qui connaissent les réponses. Je les ai même recherché activement dans le monde tangible. C’est grâce à internet et aux forum de discussion, que j’ai croisé la route d’un individu qui parlait vrai. Son pseudo était alors Juvenal, en référence au poète satirique de l’antiquité romaine.

Je me suis alors engagé dans sept années d’étude intensive de la psychologie ésotérique. De Ma psychologie et de Mon fonctionnement intimes, devrais-je dire… Ce n’est plus de la psychologie des profondeurs à ce niveau là, c’est celle des abimes insondables et impénétrables du Grand Tout ! lol

Cela fait en gros quatre ans que j’ai reçu la maitrise, et trois que je suis fortement encouragé à transmettre et à enseigner. Je l’ai fait, mais c’est un domaine très délicat à aborder. Plus compliqué encore à communiquer que l’agriculture naturelle je crois. J’ai animé deux ateliers en 2012, un à Paris avec des gens du forum Psukelogos, et un à Pontoise avec des amis.

Mais rajouter un cadre à cet enseignement augmente encore la difficulté à transmettre l’inintelligible. Surtout que j’écris beaucoup mieux que je ne parle.
D’où, je me répète sans doute, le fait que j’ai choisi de me recentrer sur moi et d’appliquer les principes ésotériques dans ma vie quotidienne, avant de prétendre vouloir les enseigner.
Ce qui m’a conduit à la permaculture comme mode de vie, et à l’agriculture naturelle comme moyen d’assurer ma subsistance alimentaire. Je m’emploie activement dans ce sens.

Répandre la bonne nouvelle est facile, tout du moins, lorsque l’on ne se force pas et qu’on le fait pour les bonnes raisons. Le fais-je ? Je m’y efforce, et je le fais avant tout pour moi. Car transmettre est toujours l’occasion de réviser ce que l’on croyait acquis, en le régénérant à la lumière d’un regard extérieur.

Ensuite, si cette transmission apporte la joie, la paix et l’amour autour de moi, en surplus de vivre intérieurement ces mêmes états, alors là encore je suis gagnant, car mon environnement s’en retrouve plus serein, plus proche de mes aspirations profondes.
Il serait donc trompeur de ma part de dire que je n’ai rien à gagner en enseignant la psy éso. Je le fais l’esprit tranquille en évitant les deux pièges majeurs que sont le rapport de dépendance, d’une part, et celui de la responsabilité morale qui en découle, de l’autre.

Peu importe d’où vient cet héritage et qui l’a pondu, du moment qu’il sonne juste et s’accorde avec l’actualité.
La connaissance est à tout le monde, libre de droit et gratuite, et je ne manque jamais de la proposer à chaque fois que cela me semble possible. J’ai espoir que ces mots, livrés au net, en inspireront certaines et certains, mais peut-être me laissé-je abusé en cela par mon enthousiasme gonflé de vaines espérances ? ^^

Toujours est-il que je vous recommande vivement la lecture du Kybalion, qui n’a rien à voir avec la Kabbale malgré les apparences, et qui découle de l’héritage européen moderne, dans sa plus pure facture hermétique. Si vous vous interrogez à propos des principes immuables qui gouvernent notre univers, le mieux est d’en prendre connaissance sous une forme aboutie et complète, rédigée en langue moderne.

Ensuite, loin de moi l’idée de me revendiquer d’une quelconque tradition particulière. Il suffit, à la lecture, de passer outre le léger vernis caractéristique du vocabulaire propre aux débuts du siècle dernier. C’est la Matrika Shakti (le pouvoir vital) contenue dans les mots qui m’importe. Savoir que l’auteur est druze, tantrika, ou rosicrucien, et à quelle période il a écrit, ne m’importe guère, puisque les principes premiers sont universels et intemporels.

Les principes hermétiques sont des clés de lecture, mais elles resteront savoir inerte si elles ne sont pas utilisées pour ouvrir les portes de la conscience. On dit que les chakra sont ces portes sur le plan éthérique. Le fait est que nos chakra majeurs prennent racine dans nos glandes endocrines, qui sont au nombre de sept. Tout symbolisme est avant tout corporel. Tout message ésotérique est une explication de l’univers, et nos corps sont des univers miniature. L’infiniment petit explique l’infiniment grand…

Le cosmos est replié en nos cœur, dans ce que l’on appelle l’atome germe. Ne le cherchons plus à l’extérieur, en scrutant le ciel avec des télescopes géants, ou en envoyant des fusées sur mars lol. Redéployons le à l’intérieur, en réactivant cette antique mémoire que nous recelons tous, dans ce minuscule atome de lumière, tapis à l’entrée du ventricule droit de notre pompe cardiaque.

Il n’existe pas une seule vérité. Chacun possède la sienne propre. Une vérité personnelle qui, généralement, se rattache ensuite au tronc commun de l’inconscient collectif. Ce dernier faisant alors office de lien (en théorie ^^) avec l’actualité vraie, la réalité de Dieu, pour simplifier.
En revanche, il n’en est pas moins vrai qu’il n’existe qu’une seule et grande actualité, comme il n’y a en définitive qu’un seul Dieu, ou qu’un seul Esprit pour ceux que le mot Dieu indisposent, un seul Esprit partagé par tous les êtres.
Et plus notre vérité personnelle se rapprochera de cette actualité divine, plus il nous sera aisé de marcher en compagnie des dieux en personne, et de bavarder avec les anges. ^^

Pour conclure, je ne suis pas seulement ésotériste, ni seulement psychologue. Je me rattache à un courant, informel, qu’il est bien pratique et commode d’appeler : psychologie ésotérique. Ni rose-croix, ni franc maçon, ni jésuite, ni gnostique, peut être un peu de tout ça à la fois ? je suis avant tout un libre penseur, et ma pensée en liberté s’efforce de rejoindre Dieu en ce qu’il a de plus accessible à l’humain : ce que j’appellerai alors la Nature, avec un grand N.

Quelle est ma véritable nature quand je m’affranchis des règles, des croyances, des codes, des peurs et des abbérations que m’ont légués mes parents, mes professeurs, puis mes amis, mes collègues de travail, les journaux, la radio et la télévision ? Quelle est la véritable nature d’un sol, et du rapport de l’homme à la production de denrées alimentaires, lorsque je laisse de coté mes présupposés, mes apriori et tout ce que raconte la tradition, même multi-millénaire, à ce propos ?

Ce qui est ancien n’est pas forcément l’apanage du vrai, du juste, et bien que récent, le Kybalion est une approche de l’insondable, qui, quoi que se rattachant fortement à la tradition hermétique, est assez dépouillée d’artifices afin de donner un aperçu clair et accessible, pour l’intellect, de l’insondable mystère de la vie.

Gardons bien à l’esprit cependant, que la connaissance est vivante, contrairement au savoir qui est figé. Pour dépasser ensuite le niveau de compréhension limité de notre compréhension intellectuelle, il faut ensuite avoir recours à beaucoup d’intuition pour que les principes hermétiques puissent se révéler utiles, concrètement, dans notre vie de tous les jours.
Et cela, je vous l’accorde, ce n’est pas en une seule lecture, même celle de l’ouvrage le plus inspiré qui soit, que nous pourrons l’accomplir.

Bonne lecture et bonnes méditations hermétiques. 🙂

Oromasus

Qu’est-ce qu’un Koan ?

Qu’est-ce qu’un Koan ?

Pour le dire de but en blanc : c’est l’action de provoquer un vide mental dans l’esprit de quelqu’un, cela de manière à induire une extension de conscience.

« Oui mais encore ? » me direz-vous ! « A quoi ça sert ? Koan… c’est joli comme mot, mais l’idée que quelqu’un fasse le vide dans mon mental et joue avec ma conscience ne me séduit pas particulièrement… ça aurait même plutôt tendance à m’inquiéter pour tout dire. »

Oui cela inquiète fort nos intellects cette histoire de « vide mental ». Et cela se justifie dans le sens où le mental ne peut techniquement pas être vide.

Un mental vide est un non-sens spirituel, puisque, au sens propre du terme, ce que nous appelons mental est un contenant. Il n’est pas ici le lieu de développer cette idée en détail. En revanche, ce qu’il faut bien comprendre et retenir, c’est qu’en ralentissant le rythme de nos pensées et en cessant notre monologue mental personnel, nous pouvons accéder à des prises de consciences toujours plus vastes, et permettre ainsi un sain renouvellement de nos vieilles idées ou habitudes, devenues encombrantes et pour le moins sclérosantes.
La nuance est de taille.
Vous savez, ces idées du passé qui sentent la poussière et la naphtaline, pour ne pas donner dans le gore. lol

La nouveauté nous inquiète ou nous effraye : un héritage de notre lointain passé atlante. Un lourd bagage émotionnel encore bien actif, c’est peu dire, en ce début de troisième millénaire.

Mais, comme j’espère vous le démontrer à la suite, le koan devient tout de suite moins suspect quand on en comprend les rouages et le fonctionnement, au niveau des lois spirituelles et psychologiques j’entends. Et ces lois ne sont pas dure à comprendre quand l’intellect ne s’en mêle pas. Dès lors qu’il comprend, il se rassure, soyez-en assuré. ^^

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Un peu de technique :

Techniquement, voilà comment se traduit l’action d’un koan : la majorité du temps, nous percevons le monde au travers d’un filtre mental. Ce qui fait que l’image que nous nous faisons de ce monde ne correspond pas exactement à l’actualité (ce que nous vivons au présent).
Dans l’intervalle de quelques centièmes de seconde entre, la perception directe d’une part (ce qu’enregistrent et nous transmettent nos sens), et de l’autre, notre conscience vive de l’actualité (ce que nous retenons mentalement de cette perception directe), l’intellect est venu glisser ses apriori, ses croyances, ses doutes, ses peurs, sa colère, son refus qu’une quelconque autorité, son indignation face aux injustices, que sais-je ? J’en passe et des meilleurs…

Ne nous y trompons pas en sombrant mécaniquement dans le rejet catégorique de cet intellect, vil et malfaisant, qui s’insinue dans notre mental à l’insu de son plein gré… ^^ Vous savez, ce sa…ligaud d’intellect qui trompe même la vigilance des ésotéristes les plus aguerris, en déformant sournoisement leurs perceptions par derrière. lol

Ce vilain garnement facétieux et rusé comme un singe qu’est l’intellect, demeure bien évident précieux et vital pour notre équilibre mental et social. Il nous permet en effet d’agir promptement en réponse aux sollicitations extérieurs, en recourant pour ce faire à des raccourcis, des déductions, des associations d’idées et mille et unes astuces psychologiques…
C’est grâce à sa participation active dans l’avènement de l’humanité que nous connaissons, que notre grand Intellect-Collectif, ce que certains appellent les Annales Akashiques, nous a ouvert la voie vers des états de conscience et une créativité encore inusités dans la matière et sur le plan terrestre.

Mais pour la majorité des gens, surtout les occidentaux d’ailleurs, cet outil, certes utiles et indispensable, s’est octroyé les clés du camion, pour le dire de manière imagée. ^^ Nous (j’entends par là ce que nous sommes en conscience) ne sommes plus vraiment les maitres à bord. Nous avons remis (de manière plus ou moins coercitive, on nous a apprit et encouragé à le faire) les pleins pouvoirs de notre destiné à notre rusé intellect personnel.
Dès lors, c’est lui qui commande, qui plus est, en toute légitimité. Et il en sera ainsi tant que nous le permettrons.

Le malheur dans tout ceci, c’est que ce faisant, nous restreignons notre entendement aux limites (plus ou moins étendues selon les gens) de notre petit inventaire mental humain, celui-là même dans lequel puise justement notre intellect pour réaliser ses opérations d’écrémage de l’information.

Vous commencez à capter l’arnaque ? ^^

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Et le koan dans tout ça ?

Nous tournons souvent en rond en fonctionnant de manière mécanique avec nos caboches (ou avec nos « boites à poux » comme dirait Thierry de Vivrecru ^^). Le koan vise à apporter une respiration à nos cellules corticales et à transmettre un signal fort à nos glandes hypophyse et surrénales. Son action court-circuite l’intellect, permettant un temps de pause dans l’enchainement fiévreux, tatillon ou morose de notre discours intérieur.
Des idées neuves pour un mental en surchauffe, cela revient à apporter un peu de fraicheur là où ça commençait à franchement sentir le renfermé, ce qui est, sur un autre plan, comparable au rôle que joue l’oxygène lorsqu’il parvient enfin à nos neurones saturés de toxines à force de fonctionner en boucles fermées.

En ce qui concerne l’utilisation du koan pour communiquer directement par induction une nouvelle approche mentale du réel (il s’agit en orient d’une des deux grandes voies de l’éveil spirituel), voilà ce que je peux ajouter :

Face à un intellect fort qui ne veut pas entendre certaines vérités, ou qui passe à coté malgré la bonne volonté affichée de sa personnalité, le pédagogue pourra avantageusement avoir recours au koan si l’occasion se présente. Pour cela il existe une infinité de procédés. Il faut alors être ssez vif d’esprit pour saisir l’instant et opérer un retournement de direction mentale, et créer ainsi une sorte d’appel d’air. L’essentiel étant d’obliger momentanément l’intellect à avoir recours à des idées qui ne font pas partie de son inventaire mental habituel, ce que l’on nome aussi « cadre de référence ». Dans ce cas, il décroche ! Il lâche prise comme on dit. C’est ça le fameux « lâcher prise » dont tout le monde parle dans les milieu branchés spiritualité.

Alors, la personne reçoit l’évidence qui sommeillait derrière le rideau de son rêve éveillé, où bien elle se prend en plein face la voix de la conscience qui hurlait son désespoir dans le chaos assourdissant de sa cacophonie mentale.
Elle la reçoit, ou pas d’ailleurs ! Certains intellects sont tellement dominateurs et possessifs, recroquevillés autour de leurs petites certitudes rassurantes, qu’ils retrouvent bien vite leur contenance empruntée et leur allure rigide, afin de continuer à se mentir. Pour les plus têtus d’entre-eux, ils n’est pas rare de les voir s’attaquer directement au pédagogue, ou à l’indigent qui menace ainsi la souveraineté et les prérogatives qu’ils se sont adjugés au détriment de l’individu.

Vous remarquerez que je marque bien la distinction entre, l’intellect d’une part, et l’individu de l’autre. Je ne vise personne, si ce n’est les habitudes mentales, les ritournelles de la raison qui nous empêchent d’accéder à d’autres horizons de conscience : des états de l’esprit plus sereins, et donc plus stables et plus lucides.
Je précise pour prévenir, car la plupart d’entre nous sont tellement identifiés à leur intellect que s’attaquer aux travers de l’un revient souvent à menacer l’intégrité de la personne elle-même… ^^ Ce qui est très exacte par ailleurs, puisque le but d’un koan est de transformer des personnes dépendantes de leurs propre intellect, en des individus serein, joyeux et responsables, capables d’œuvrer par eux-même à l’épanouissement de leur propre conscience.

Vaste programme me direz-vous ? En effet, il n’est pas donné à tout le monde d’apprécier toute la subtilité et tout l’intérêt que revêt le koan pour la bonne santé mentale, et par conséquent, pour celle du corps aussi puisque les deux sont inextricablement liés.

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Pour conclure :

Concernant la démission des individus qui s’en remettent corps et âme aux décisions des autres et aux dictats de leur propre intellect, j’attire votre attention sur le fait que l’on retrouve le même schéma à l’échelle global d’une société. Le gouvernement tenant alors lieu de « méta-intellect », lorsqu’il légifère POUR et A LA PLACE des peuples, à propos de ce qui est BON OU PAS pour eux.

Le 11 septembre 2001 provoqua ainsi une sorte de grand koan planétaire : un saut quantique de l’esprit dans l’impensable.
C’est la conscience globale de l’humanité dans son entier qui se modifia ce jour là. Car, lorsque nous ne résistons plus devant l’évidence, fusse t-elle dérangeante, et que nous accueillons favorablement le vide mental que provoque un koan (dans le cas du 11 septembre, personne n’a vraiment eu le choix), alors nous permettons à notre conscience d’évoluer naturellement au grès des évènements et des prises de conscience qu’ils entrainent.

En d’autres termes, en prenant acte des faits nouveaux sans pensées ni émotions parasites, nous enrichissons notre inventaire mental. Là où l’intellect ne voit que malheur, réparation, guerre et châtiment, je n’y vois pour ma part le symbole digne d’Hollywood de la fin des temps… L’effondrement de l’imposture, de la grande mascarade qui fait de l’Ego Planétaire le maitre de notre destiné collective.
Mais cette Grande Illusion ne tient plus à mon sens que par le fil ténu de la peur, exacerbée, que nous éprouvons à l’idée de la liberté. Celle-là même que nous réclamons à grands cris dans nos moments d’auto-apitoiement sur nous-même, mais dont nous nous privons de fait, de manière à ce que quelqu’un assume pour nous nos responsabilités d’entités incarnées.

Ne vous y trompez pas, cela peut sembler fumeux, peut-être sévère, mais le pouvoir du koan en faveur de l’évolution des consciences est réel et puissant. Et si en écrivant ce texte, j’ai cherché à provoquer des réactions et a déstabiliser l’intellect, c’est parce que la meilleur manière de savoir ce qu’est un koan est encore de l’expérimenter directement et en conscience.

Psukelogiquement votre,

Oromasus

PS : l’impulsion qui m’a conduit à écrire ce texte, est née d’un échange de messages sur le forum de l’EAD (Ecole d’Agriculture Durable). Je l’ai ensuite remanié et complétée pour vous proposer ici cet article.

Notre premier cerveau – physiologie humaine et psychologie ésotérique

Bonjour à toutes et à tous,

Quand je découvre quelque chose de nouveau et de prometteur, quelque chose que je sens vraiment bon pour moi, je le partage avec enthousiasme avec mon entourage.

J’en ai d’ailleurs surement saoulé un paquet avec Psukelogos (le groupe de psychologues ésotériques que je fréquente) à la grande époque où nous nous retrouvions tous ensembles immergés au cœur de l’aventure.
L’équipe actuelle du forum http://www.psukelogos.com/forum/index.php a en effet organisé plusieurs rencontres annuelles pendant plusieurs années de suite, afin que soit transmise la psychologie ésotérique. Malgré ça, ou à cause de ça, je n’ai pas fait beaucoup d’adeptes, car les rares personnes de mon entourage qui sont passées sur le forum n’y sont pas restées longtemps.

C’est au moment où j’apprends à trouver ma propre vitesse de croisière que je découvre une nouvelle source de joie et de connaissance de soi. Et cela par le biais de la physiologie : aspect imbriqué avec la psychologie et qui déjà m’avait passionné à l’époque où l’on étudiait les chakra (sans s je sais ^^). Mais ce message ne s’adresse pas qu’aux anciens de Psukelogos. 🙂

A son retour de vacance, Thierry du site http://www.vivrecru.org nous a livré le quatrième volet d’une série de vidéos consacrées aux intestins. Avec pour titre : « notre second cerveau »… Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçu. Du coup je lui dédie cet article en le nommant « Notre premier cerveau ».

Logo-vivrecru

Pour Vivrecru comme pour Psukelogos, il ne s’agit pas de dire : « faites comme ceci ! », mais bien plutôt d’expliquer que : « si vous mangez du sel, si vous pensez ainsi, si vous buvez du lait, sautez d’un immeuble de huit étages ou avalez de la soude caustique (lol), alors il arrive ce qui doit arriver conformément aux lois qui gouvernent notre univers! ».

Mon intention n’est donc pas de faire du prosélytisme en faveur de telle ou telle manière de s’alimenter ou de penser, mais bien de partager une connaissance qui pourrait bien renverser notre système de valeur concernant notre rapport au corps et à notre psychisme.

Il me semble même que c’est un aspect fondamental du changement de paradigme en cours à l’échelle mondiale : ce pourquoi j’insiste lourdement en y revenant régulièrement ces derniers temps.

En résumé et pour donner un avant goût, voici ce que l’on trouve dans wikipédia concernant la sérotonine :

La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel pour l’entretien de l’homéostasie du cerveau.

Tout comme l’adrénaline, la noradrénaline et l’histamine, elle joue donc un double rôle d’hormone et de neuromédiateur du système nerveux central. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien, dans le noyau suprachiasmatique (SCN), siège de l’horloge circadienne et dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression. Il est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces pathologies mais il est aussi celle de produits toxiques qui en modifient l’activité (par exemple l’ecstasy). »

source : Article complet sur la sérotonine

Pour mémoire et de mémoire ^^ le cycle circadien est lié à l’activité du chakra coronal, incarné dans le corps au moyen de la glande épiphyse.

La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine de l’épithalamus du cerveau des vertébrés. À partir de la sérotonine, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).

source Article complet sur l’épiphyse

Ce à quoi vient s’ajouter cette info intéressante de la part de Thierry de vivrecru :

salut , la sérotonine est le neuromédiateur du système nerveux entérique et est utilisée principalement au niveau des synapses de celui ci

C’est moi qui souligne et mets en gras dans les citations.

Situation intestins

Je sais pour avoir étudié la question, que ce système nerveux entérique n’est autre qu’un ensemble de cortex nerveux qui recouvrent la totalité de nos intestins. Un volume bien plus important, soit dit en passant, que les cortex cérébraux qui ne forment qu’une mince couche en périphérie de l’encéphale.

En revanche le type de cellules neuronales est exactement le même dans un cas comme dans l’autre. Je m’en souviens car je crois bien avoir rédigé il y a quelques années, un petit article pour Psukelogos concernant le deuxième cerveau.

Thierry nous apprend aussi qu’environ 80% des messages nerveux qui passent par le nerf vague, entre le cerveau et les intestins, vont contre toute attente du bas vers le haut.

En bref, si le relai central de nos émotions est le plexus solaire et les surrénales, leur siège principal serait plutôt à rechercher dans cette zone d’ombre située entre notre vessie et nos reins.

Nous disons de l’encéphale, en y croyant fermement, qu’il est le premier cerveau, mais c’est parce qu’il est actuellement le plus proche de ce à quoi nous nous identifions : l’ego ou le petit moi.
D’un point de vu pragmatique et rationnel, pourtant, le véritable « premier cerveau » ce sont les intestins. C’est ce que devrait nous dire notre ressenti, là où même la science le confirme : que ce soit du point de vu de l’embryologie ou de l’expression de nos pulsions humaines, il faut nous rendre à l’évidence, nous sommes des intestins superévolués à deux pattes. 😀

Si le sujet vous intéresse et que vous avez du temps à y consacrer (ça dure plus de 50 minutes), voici le lien vers la page de la vidéo de Vivrecru à ce sujet : Notre second cerveau

A la suite de la vidéo, il s’est écrit une série de messages. Je suis intervenu pour répondre à une personne qui s’interrogeait à propos du mécanisme d’un traumas d’enfance et du rapport avec les intestins. Pour elle, il était tout de même inconcevable qu’une réforme alimentaire en vu de régénérer la muqueuse intestinale, puisse avoir un effet améliorant sur la mémoire profonde et les émotions. Il semblerait même qu’elle n’en ressente pas vraiment les effets malgré un régime alimentaire adapté.

Je vous recopie à la suite mon texte, qui s’adressait à tout le monde, et qui complètera ce qui à été écrit précédemment. J’y ajoute le message de la personne à laquelle je réponds pour faire le lien avec la question :

chaque émotion se concrétise par une substance mauvaise dans les intestins? c’est ce que tu veux dire?

par rapport à la boulimie, les émotions qui sont derrière = peur, solitude, angoisse, anxiété, colère, jalousie…etc….frustration…il suffirait de nettoyer les intestins (ce que je fais abondamment avec des lavements) et le tour est joué!!!

pour l’instant j’ai du mal à intégrer cela….TOUTES les émotions ce ne serait qu’une histoire d’intestin!!!!

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dans un autre ordre d’idée, il me semble que je perds plus de poids en prenant des fruits à midi et le soir des pommes de terre que fruits à midi et fruits le soir…affaire à suivre

douce journée…merci pour ta réponse…JE SUIS PERPLEXE…!!

Bonjour,

Oui ça se passe bien comme ça. Seulement ce sont des mécanismes tellement complexes de par leurs multiples imbrications, qu’expliqué comme ça en quelques mots ça peut sembler trop facile.

Je ne dis pas spécialement ça pour toi, nous sommes tous logé à la même enseigne à ce niveau là, mais il faut savoir que l’ego adore ce qui est compliqué. Comme ça il est sur qu’on y comprendra rien ! 😀
Alors quand il décèle quelque chose qui est à la fois simple, logique et probant, il trouvera n’importe qu’elle excuse pour faire en sorte que nous rejetions la proposition.

Entre la vessie et les surrénales, là est le siège de notre Soi. C’est là que repose ce que nous sommes quand notre tête n’est pas occupée à penser le petit moi auquel nous nous identifions la majorité du temps.

Maintenant, savoir qu’il suffit de bien manger pour améliorer la situation ne suffit pas en effet.

Si une personne est émotionnellement épuisée, il est peu probable qu’elle trouve le courage et la détermination mentale pour ne serait-ce qu’essayer pendant une petite semaine de ne manger que de la nourriture physiologique…

Puisque Thierry n’arrête pas de nous donner de nouvelles bonnes nouvelles ^^) et bien j’aimerai en partager une avec vous tous qui le suivez. Normalement je devrai enrober ça pour ménager le suspens et insister sur la puissance de cette pratique d’aspect anodin. Je n’en ferai rien. Les plus futés sauront quoi en faire.

Je vais commencer par revenir sur une chose qui me semble essentielle et que Thierry nous a livré dans cette vidéo : les messages nerveux vont massivement des intestins vers le cerveau plutôt que l’inverse.

Je l’en remercie grandement au passage, car cela me permet de compléter et de réactualiser la représentation mentale que je me fais de l’organisme humain. Car si je ne m’abuse, ces messages entre l’intestin et le cerveau passent par le nerf vague, qui irrigue également au passage les organes intermédiaires dont LE COEUR.

Nous n’avons aucune action consciente sur nos intestins. Ils répondent tout entier au système autonome. Par contre nous avons un contrôle volontaire directe sur nos poumons.
Et bien je vous le livre tel quel : il est possible de contrôler le cœur consciemment.

Ho non pas avec la volonté comme pour les poumons, ça se saurait et on ferait des conneries avec cette faculté ^^, mais de manière indirecte. Tout simplement en focalisant notre attention consciente sur la zone cardiaque de notre corps.

Faites le test avec un appareil qui mesure le pouls. Vous constaterez qu’en concentrant votre attention sur le coeur, ce dernier bat moins vite. De plus il est prouvé cliniquement qu’il bat également plus régulièrement, et de manière plus ample.

Pour revenir sur le sujet des traumas, ça à l’air tout bête, mais si vous parvenez à prendre l’habitude de rester concentré sur votre coeur quand des émotions pas géniales menacent de vous submerger, alors vous gagnerez peu à peu en contrôle et en stabilité. Ce qui au bout de quelques semaines, mois ou années, vous permettra peut-être de passer la seconde vitesse et d’avoir l’énergie nécessaire pour entreprendre une réforme alimentaire de fond ?

Dans mon cas il a fallut des années et c’est loin d’être fini. Je transporte encore en masse dans mes cellules les résidus d’une vie de stress et de morbidité stagnante. Mais quand je regarde en arrière et que je vois la vitalité qui est la mienne après seulement trois mois de crudivorisme, et bien je me dit que j’ai bien fait de me mettre en marche par la régénération psychique à cette époque là, où ramer était mon lot quotidien.
Sans ce contrôle indirect sur mes émotions, je n’aurai jamais eu la force de caractère, ne serait-ce que pour juste tenter l’expérience crudivore.

Alors puisque j’ai intégré le fait que le cœur contrôle le mental bien plus surement que le cerveau, il m’est fort plaisant d’apprendre que la découverte et l’aventure ne s’arrêtent pas là. Pour me rapprocher encore un peu plus de mon Soi, c’est à dire « moi quand je ne suis occupé à me penser », je soigne mes intestins avec des jus verts. ^^

Pour conclure : ruminer un mauvais souvenir, tourner autour d’un traumatisme pour en comprendre le pourquoi du comment, en parler souvent et à tout le monde pour soit-disant s’alléger, toutes ces méthodes tournées vers l’extérieur ne peuvent amener qu’une seule chose : une dépendance psychique vis à vis des émotions morbides qui accompagnent ces pensées.

Et peut-être même une dépendance vis à vis de l’entourage qui insiste lourdement sur le point faible, et/ou, de certains psy qui s’accommodent bien de cette situation et ont tout intérêt à ce que cela n’évolue pas trop rapidement ?

Planche anatomique intestins

Je sais bien que mon état d’esprit actuel est dû au travail psychologique effectué en amont, et que les circonstances de ma vie font que je suis en ce moment dans de bonnes dispositions, mais je témoigne néanmoins du fait incontestable que d’être passé à un régime presqu’exclusivement physiologique (c’est à dire adapté à la physiologie humaine) me met dans un état de quiétude et de légèreté mentale que j’avais du mal à atteindre avant.

J’ajoute pour finir que cet article a été rédigé en trois temps : Le premier, c’est le message sur le site de Vivrecru que je viens de retranscrire. Je l’ai ensuite complété d’une introduction à l’attention des Psuké, les habitants paisibles et un peu foufous du forum Psukelogos. Puis pour finir, j’ai refondu l’ensemble en apportant quelques retouches et corrections, afin de donner forme à cet article qui, je l’espère, aura su stimuler votre intérêt jusqu’au bout.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si ce que j’écris vous fait réagir ou si vous désirez une précision sur un point particulier. Et si je n’ai pas la réponse, il sera toujours temps de contacter Serge de Psukelogos pour la psychologie et l’ésotérisme, ou Thierry de vivrecru pour la physiologie et la nutrition.

Tous mes encouragements à eux deux au passage. 🙂

Oromasus

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