Santé et psychologie

La Dégravitation et la Théorie unitaire de Léon Raoul et Frank Hatem

C’est en réalisant des expériences sur des aimants qu’en 1955 (l’année de la mort d’Albert Einstein), Léon-Raoul Hatem, un horloger, philosophe et inventeur français, découvrait la « dégraviatation ». Il s’agissait là d’une avancée fondamentale pour la science, puisque ce principe permet à lui seul de résoudre les apparentes contradictions qui subsistent entre les différentes branches des sciences physiques, pour ainsi proposer une théorie unitaire capable d’expliquer les mouvements, tant des astres que des atomes.

Cette théorie étant parfaitement en accord avec les enseignements de l’ésotérisme, il me tenais à cœur de réaliser une vidéo pour faire connaitre ce travail resté dans l’ombre. C’est son fils Frank, qui en sa qualité de métaphysicien et d’ontologiste, m’a accordé un entretien au cours duquel il retrace l’histoire de cette découverte et nous en explique les grandes lignes.

 

Le Kybalion

Bonjour à toutes et à tous,

A propos des principes qui gouvernent notre univers, je vous place ici le lien vers le PDF d’une traduction du Kybalion (<cliquez sur le lien).

Il est suivis, ci-dessous, par la retranscription d'un échange par mail que j'ai eu avec un ami. Puisqu'il s'agissait pour moi de lui transmettre une version de l'ouvrage en question, j'en profite donc pour le mettre en lien sur mon site, accompagné de ce commentaire personnel :

Le Kybalion :

C’est un texte relativement récent, écrit par un seul homme qui est identifié. Mais peu importe qui il est… Il a dédié son œuvre à Hermès Trismégiste, le trois fois grand. C’est donc un ouvrage qui appartient au corpus hermétique, au même titre que l’Apocalypse de Jean.

Un peu d’histoire : Alexandre le grand était élève d’Aristote, lui-même élève de Platon, qui était élève de Socrate… avec Socrate on plonge dans l’abime de la philosophie présocratique.
Lors de sa conquête, Alexandre demanda à ses scribes de rassembler toute la connaissance, du Danube à l’Indus, des hauts plateaux de l’Euphrate aux cataractes du Nil. Cette connaissance fut rassemblée dans une grande bibliothèque, construite au cœur de la capitale fondée par le conquérant : Alexandrie.

De fait, l’archétype et la personnalité d’Hermès trismégiste montre qu’il s’agit d’un recouvrement, avec un nom grec, du dieu Thôt égyptien. Le Mercure plus tardif des romains. Un dieu dont les caractéristiques sont proches de celles que prendront les anges par la suite. C’est un messager entre l’intellect conscient et le subconscient où résident les dieux. Hermès est le scribe, le messager ailé, il est associé au mercure et à la planète du même nom. Une petite planète qui a la particularité de tourner très proche et très vite autour du soleil.

Dans la grande bibliothèque d’Alexandrie, des savants de plusieurs nationalités travaillaient afin de synthétiser l’ensemble des connaissances de leur temps. Si l’apport de l’héritage égyptien était prédominant, deux autres traditions s’illustraient. Pour l’Europe, il s’agit bien évidement de la culture hellénistique en plein age d’or. Pour l’orient, le judaïsme mêlé de mithraïsme, de mazdéisme et de bien d’autres religions ancestrales telle que le Zoroastrisme. La part égyptienne apportant ses particularités africaines.

De cet ensemble de savoirs rassemblés par les savants d’Alexandrie, la section dédiée à Hermès était la plus abstraite et la plus mystérieuse. D’où le glissement sémantique qui nous fait aujourd’hui assimiler ce qui est hermétique, à quelque chose d’impénétrable, et quelqu’un d’hermétique, à quelqu’un de fermé, voir sectaire.

Pourtant l’hermétisme était à l’origine la plus haute section d’étude de tout l’ancien monde hellénistique. Réservée de fait à celles et ceux qui étaient capables de se hisser à ces niveaux de compréhension de l’univers.

L’Hermès des hermétistes, appelé « le trois fois grand », est une référence directe à nos trois grands systèmes nerveux : périphérique, sympathique, parasympathique, mais aussi aux différents plans qui leurs correspondent, comme le monde du concret, celui du rêve, et celui des dieux et de la spiritualité. Le Trismégiste représente donc l’homme, ou la femme, accompli et inspiré par les dieux, sur les trois grands plans de conscience accessibles à l’ entendement humain.

Nous avons donc affaire à ce qui se faisait de mieux en Grèce, en Égypte et dans tout l’Empire Perse, trois siècles environ avant notre ère. Une grande synthèse qui retourna à la poussière avec l’incendie de la grande bibliothèque d’Alexandrie, avant d’être dispersée aux vents par les circonvolutions ultérieurs de l’histoire.

Le Kybalion est beaucoup plus récent, puisque sa rédaction date des débuts du XXe siècle. Il s’inscrit cependant dans la plus pure tradition hermétique. L’Unique, le Grand Tout, est décomposé en sept de ses aspects, ou de ses attributs. Ces aspects sont les principes premiers de l’univers, déclinés sur tous les plans. Les lois psychologiques, et à fortiori les lois de la physique, leur sont de ce fait subordonnées.

Les sentences hermétiques sont au nombre de sept, comme les sept églises de l’apocalypse, et l’auteur à donné pour chacune d’elle son interprétation. A la lumière de sa raison moderne. Ce texte libre de droit est méconnu. Pourtant il est aussi puissant que les Upanishads de l’Inde. Plus encore même à mon sens, car il est un produit de l’héritage Européen : l’auteur utilise notre tournure d’esprit, il est presque notre contemporain.

Ces sept principes sont des clés de lecture de notre univers et de notre propre intériorité. Ils sont valables pour tout, sur tous les plans.
Parfois un des aspects domine notre entendement, mais les sept principes sont toujours là, à l’œuvre, tout le temps et partout en simultané.

Le kybalion est un bon moyen pour mettre des mots sur le mystère, et de contribuer ainsi à transformer la foi en certitude. Celui qui connait et reconnait les principes dans sa vie quotidienne, et qui fait en sorte d’aller dans leur sens et de se conformer à leurs desseins, celui-là donc, fait les commandements de l’Esprit. Dès lors, et réciproquement, comme le ferait son reflet dans un miroir, l’Esprit lui obéit.
Les deux ne font plus qu’un, il n’y a plus ni soumission ni rébellion, mais un partenariat entre la partie terrestre et la partie divine de l’être dans sa totalité.

Il en va de même pour les plantes et les animaux qui participent de tous les plans, comme tout ce que l’Esprit du Grand Tout a façonné dans l’univers. L’univers est mental. Le mentalisme n’est qu’un avatar de l’hermétisme. Il est bancal si l’on ne lui adjoint pas les six autres facettes du Grand Tout.

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Pour approfondir les principes hermétiques :

J’ai appris à me passer des dates et des détails pour lire la longue trame de l’histoire humaine, et à considérer que la connaissance n’est jamais l’apanage d’un seul auteur, aussi brillant soit-il par ailleurs. Peu m’importe donc de savoir qui de Hegel ou de Kant, à puisé dans le grand tronc commun, puis remis au goût du jour des notions connues depuis la plus haute antiquité.
L’inconscient par exemple, que l’on attribue généralement à Freud (hérésie ! ^^), est plutôt imputable à Leibnitz dans notre tradition occidentale. Quant à Jung, il a repris un concept indou bien plus vieux, pour proposer celui de l’inconscient collectif. Mais personne n’a rien inventé, puisque l’inconscient est une réalité que nous vivons tous, et que nous pouvons tous, à un moment ou l’autre de notre vie, redécouvrir sous un angle nouveau.

Quant à moi, j’emploie volontairement le mot subconscient, qui désigne au sens propre : ce qui se trouve en dessous du niveau du conscient. Prendre connaissance de cette part non négligeable de nous même, en augmentant progressivement le champs de conscience que nous avons de nous et du monde, c’est là l’unique dessein de l’ésotérisme tel que j’entends ce mot.
L’intellect est bien sur utile pour parcourir une partie du chemin, mais très vite il devient encombrant, limité, peureux qu’il est de la nouveauté et de tout ce qui menace l’intégrité de son fragile édifice de rationalité apparente.

Il est pourtant des hauts lieux de la raison, que l’intellect serait bien en peine de ne serait-ce qu’entrevoir. Ils ne sont pas cachés, ni secrets, c’est juste que si personne n’est là un jour pour nous les montrer du doigt, nous pouvons passer une vie entière à les consulter, pendant que l’on dort, ou que l’on rêvasse, sans en soupçonner par ailleurs l’existence, avec notre intellect conscient.

Étrange paradoxe que celui du fonctionnement de la conscience, n’est-ce pas ?

Pas de mystères, ni de poudre aux yeux donc. L’ésotérisme, au sens étymologique du terme, fait référence à ce travail intérieur, qui consiste à expandre un peu plus chaque jour notre champ de conscience. A approfondir la connaissance que nous avons de nous même, à nous redécouvrir sans cesse, enfin, sous un angle différent, voir même inédit pourquoi pas ?

Qu’est-ce que la conscience me direz-vous ? Voyez-vous, la polémique ne fait qu’apporter des questions. Elle entretient un questionnement sans fin, une complainte qui m’évoque les limbes crasses du monde astral sublunaire, voué au règne du tout puissant intellect sous sa forme la plus grossière. Je fus un champion de ces mondes inférieurs… dans une autre vie ! ^^

C’est en faisant taire ce questionnement bruyant, puis en posant peu à peu les bonnes questions, que j’ai obtenu ce que je recherchais : des réponses.

Depuis, je ne perds plus mon temps en d’interminables tergiversations, je demande (dans le sens premier du mot prière) et je suis exhaussé à la hauteur de mon niveau actuel d’acceptation de la Vérité de Dieu.
Et je ne nie pas que, l’extrême liberté et l’insondable immensité de l’Esprit Divin me foutent encore la pétoche sur bien des points. lol

L’esprit du doute méthodique, qui remet systématiquement en question la nouveauté comme étant une chose suspect, qui pousse parfois le bouchon jusqu’à nier l’existence de l’actualité, ne révise que très rarement les prémices de la représentation enfantine que nous nous faisons du monde.

Il faut se défier également de cet ésotérisme de carnaval, qui encombre le champs des études occultes avec toutes sortes d’élucubrations, de traditions mal digérées et plus ou moins frelatées. Voir « le Pendule de Foucault » pour ceux qui connaissent ce livre d’Umberto Eco. ^^
Mais les courants scientistes ne font par ailleurs qu’effleurer ce domaine, quand ils ne l’ignorent pas tout bonnement la plupart du temps. Alors quoi ? Faute de gens compétents d’un coté, et à cause d’un coupable désintérêt de l’autre, les sciences ésotériques ne devraient jamais être abordées ? Sous peine de quoi ? De réveiller toutes sortes de peurs ataviques et de gourounoïa ?

Je viens d’une famille d’athées, et j’ai grandis dans un milieu pour le moins anticlérical et globalement areligieux. A 17 ans, je jouais dans un groupe de death, un courant musical nihiliste. Paradoxalement, ce groupe s’appelait Astral Rising, terme anglo-saxon qui désigne le soulèvement astral : la faculté de sortir de son corps en pleine conscience.
C’est en cherchant à m’informer sur ce genre de phénomènes, tant pour les besoins du groupe que par curiosité personnelle, que j’ai rencontré un couple de néo-gnostiques qui enseignaient. J’ai alors suivis un cycle complet d’initiation, à raison de deux cours par semaine pendant plus d’un an. J’avais alors une vingtaine d’années et mon intérêt pour ces choses se cantonnait alors sur un plan purement philosophique.

Ensuite, j’ai suivi une voie plus classique. J’ai étudié les philosophes, l’histoire ancienne, la linguistique, les religions comparées avec Dumézil et Eliade, entre autre… Des débuts de la civilisation à la physiologie animale, en passant par l’hypnose et les neurosciences, j’ai cherché à savoir qui j’étais en questionnant l’histoire et le grand réservoir du savoir humain.

Vers trente ans, j’ai vécu une longue phase mystique, pendant laquelle j’ai étudié le chamanisme et cherché à percer à jour les racines mêmes de nos religions et de nos civilisations modernes. Par l’intermédiaire de Carlos Castaneda, j’ai pénétré l’univers magique des sorciers toltèques, et livré à moi-même que j’étais, j’aurai très bien pu perdre la boule dans cette affaire, si je n’avais pas croisé la route d’un véritable initié.
J’ai prié, parfois très intensément, pour rencontrer ceux qui savent et qui connaissent les réponses. Je les ai même recherché activement dans le monde tangible. C’est grâce à internet et aux forum de discussion, que j’ai croisé la route d’un individu qui parlait vrai. Son pseudo était alors Juvenal, en référence au poète satirique de l’antiquité romaine.

Je me suis alors engagé dans sept années d’étude intensive de la psychologie ésotérique. De Ma psychologie et de Mon fonctionnement intimes, devrais-je dire… Ce n’est plus de la psychologie des profondeurs à ce niveau là, c’est celle des abimes insondables et impénétrables du Grand Tout ! lol

Cela fait en gros quatre ans que j’ai reçu la maitrise, et trois que je suis fortement encouragé à transmettre et à enseigner. Je l’ai fait, mais c’est un domaine très délicat à aborder. Plus compliqué encore à communiquer que l’agriculture naturelle je crois. J’ai animé deux ateliers en 2012, un à Paris avec des gens du forum Psukelogos, et un à Pontoise avec des amis.

Mais rajouter un cadre à cet enseignement augmente encore la difficulté à transmettre l’inintelligible. Surtout que j’écris beaucoup mieux que je ne parle.
D’où, je me répète sans doute, le fait que j’ai choisi de me recentrer sur moi et d’appliquer les principes ésotériques dans ma vie quotidienne, avant de prétendre vouloir les enseigner.
Ce qui m’a conduit à la permaculture comme mode de vie, et à l’agriculture naturelle comme moyen d’assurer ma subsistance alimentaire. Je m’emploie activement dans ce sens.

Répandre la bonne nouvelle est facile, tout du moins, lorsque l’on ne se force pas et qu’on le fait pour les bonnes raisons. Le fais-je ? Je m’y efforce, et je le fais avant tout pour moi. Car transmettre est toujours l’occasion de réviser ce que l’on croyait acquis, en le régénérant à la lumière d’un regard extérieur.

Ensuite, si cette transmission apporte la joie, la paix et l’amour autour de moi, en surplus de vivre intérieurement ces mêmes états, alors là encore je suis gagnant, car mon environnement s’en retrouve plus serein, plus proche de mes aspirations profondes.
Il serait donc trompeur de ma part de dire que je n’ai rien à gagner en enseignant la psy éso. Je le fais l’esprit tranquille en évitant les deux pièges majeurs que sont le rapport de dépendance, d’une part, et celui de la responsabilité morale qui en découle, de l’autre.

Peu importe d’où vient cet héritage et qui l’a pondu, du moment qu’il sonne juste et s’accorde avec l’actualité.
La connaissance est à tout le monde, libre de droit et gratuite, et je ne manque jamais de la proposer à chaque fois que cela me semble possible. J’ai espoir que ces mots, livrés au net, en inspireront certaines et certains, mais peut-être me laissé-je abusé en cela par mon enthousiasme gonflé de vaines espérances ? ^^

Toujours est-il que je vous recommande vivement la lecture du Kybalion, qui n’a rien à voir avec la Kabbale malgré les apparences, et qui découle de l’héritage européen moderne, dans sa plus pure facture hermétique. Si vous vous interrogez à propos des principes immuables qui gouvernent notre univers, le mieux est d’en prendre connaissance sous une forme aboutie et complète, rédigée en langue moderne.

Ensuite, loin de moi l’idée de me revendiquer d’une quelconque tradition particulière. Il suffit, à la lecture, de passer outre le léger vernis caractéristique du vocabulaire propre aux débuts du siècle dernier. C’est la Matrika Shakti (le pouvoir vital) contenue dans les mots qui m’importe. Savoir que l’auteur est druze, tantrika, ou rosicrucien, et à quelle période il a écrit, ne m’importe guère, puisque les principes premiers sont universels et intemporels.

Les principes hermétiques sont des clés de lecture, mais elles resteront savoir inerte si elles ne sont pas utilisées pour ouvrir les portes de la conscience. On dit que les chakra sont ces portes sur le plan éthérique. Le fait est que nos chakra majeurs prennent racine dans nos glandes endocrines, qui sont au nombre de sept. Tout symbolisme est avant tout corporel. Tout message ésotérique est une explication de l’univers, et nos corps sont des univers miniature. L’infiniment petit explique l’infiniment grand…

Le cosmos est replié en nos cœur, dans ce que l’on appelle l’atome germe. Ne le cherchons plus à l’extérieur, en scrutant le ciel avec des télescopes géants, ou en envoyant des fusées sur mars lol. Redéployons le à l’intérieur, en réactivant cette antique mémoire que nous recelons tous, dans ce minuscule atome de lumière, tapis à l’entrée du ventricule droit de notre pompe cardiaque.

Il n’existe pas une seule vérité. Chacun possède la sienne propre. Une vérité personnelle qui, généralement, se rattache ensuite au tronc commun de l’inconscient collectif. Ce dernier faisant alors office de lien (en théorie ^^) avec l’actualité vraie, la réalité de Dieu, pour simplifier.
En revanche, il n’en est pas moins vrai qu’il n’existe qu’une seule et grande actualité, comme il n’y a en définitive qu’un seul Dieu, ou qu’un seul Esprit pour ceux que le mot Dieu indisposent, un seul Esprit partagé par tous les êtres.
Et plus notre vérité personnelle se rapprochera de cette actualité divine, plus il nous sera aisé de marcher en compagnie des dieux en personne, et de bavarder avec les anges. ^^

Pour conclure, je ne suis pas seulement ésotériste, ni seulement psychologue. Je me rattache à un courant, informel, qu’il est bien pratique et commode d’appeler : psychologie ésotérique. Ni rose-croix, ni franc maçon, ni jésuite, ni gnostique, peut être un peu de tout ça à la fois ? je suis avant tout un libre penseur, et ma pensée en liberté s’efforce de rejoindre Dieu en ce qu’il a de plus accessible à l’humain : ce que j’appellerai alors la Nature, avec un grand N.

Quelle est ma véritable nature quand je m’affranchis des règles, des croyances, des codes, des peurs et des abbérations que m’ont légués mes parents, mes professeurs, puis mes amis, mes collègues de travail, les journaux, la radio et la télévision ? Quelle est la véritable nature d’un sol, et du rapport de l’homme à la production de denrées alimentaires, lorsque je laisse de coté mes présupposés, mes apriori et tout ce que raconte la tradition, même multi-millénaire, à ce propos ?

Ce qui est ancien n’est pas forcément l’apanage du vrai, du juste, et bien que récent, le Kybalion est une approche de l’insondable, qui, quoi que se rattachant fortement à la tradition hermétique, est assez dépouillée d’artifices afin de donner un aperçu clair et accessible, pour l’intellect, de l’insondable mystère de la vie.

Gardons bien à l’esprit cependant, que la connaissance est vivante, contrairement au savoir qui est figé. Pour dépasser ensuite le niveau de compréhension limité de notre compréhension intellectuelle, il faut ensuite avoir recours à beaucoup d’intuition pour que les principes hermétiques puissent se révéler utiles, concrètement, dans notre vie de tous les jours.
Et cela, je vous l’accorde, ce n’est pas en une seule lecture, même celle de l’ouvrage le plus inspiré qui soit, que nous pourrons l’accomplir.

Bonne lecture et bonnes méditations hermétiques. 🙂

Oromasus

Qu’est-ce qu’un Koan ?

Qu’est-ce qu’un Koan ?

Pour le dire de but en blanc : c’est l’action de provoquer un vide mental dans l’esprit de quelqu’un, cela de manière à induire une extension de conscience.

« Oui mais encore ? » me direz-vous ! « A quoi ça sert ? Koan… c’est joli comme mot, mais l’idée que quelqu’un fasse le vide dans mon mental et joue avec ma conscience ne me séduit pas particulièrement… ça aurait même plutôt tendance à m’inquiéter pour tout dire. »

Oui cela inquiète fort nos intellects cette histoire de « vide mental ». Et cela se justifie dans le sens où le mental ne peut techniquement pas être vide.

Un mental vide est un non-sens spirituel, puisque, au sens propre du terme, ce que nous appelons mental est un contenant. Il n’est pas ici le lieu de développer cette idée en détail. En revanche, ce qu’il faut bien comprendre et retenir, c’est qu’en ralentissant le rythme de nos pensées et en cessant notre monologue mental personnel, nous pouvons accéder à des prises de consciences toujours plus vastes, et permettre ainsi un sain renouvellement de nos vieilles idées ou habitudes, devenues encombrantes et pour le moins sclérosantes.
La nuance est de taille.
Vous savez, ces idées du passé qui sentent la poussière et la naphtaline, pour ne pas donner dans le gore. lol

La nouveauté nous inquiète ou nous effraye : un héritage de notre lointain passé atlante. Un lourd bagage émotionnel encore bien actif, c’est peu dire, en ce début de troisième millénaire.

Mais, comme j’espère vous le démontrer à la suite, le koan devient tout de suite moins suspect quand on en comprend les rouages et le fonctionnement, au niveau des lois spirituelles et psychologiques j’entends. Et ces lois ne sont pas dure à comprendre quand l’intellect ne s’en mêle pas. Dès lors qu’il comprend, il se rassure, soyez-en assuré. ^^

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Un peu de technique :

Techniquement, voilà comment se traduit l’action d’un koan : la majorité du temps, nous percevons le monde au travers d’un filtre mental. Ce qui fait que l’image que nous nous faisons de ce monde ne correspond pas exactement à l’actualité (ce que nous vivons au présent).
Dans l’intervalle de quelques centièmes de seconde entre, la perception directe d’une part (ce qu’enregistrent et nous transmettent nos sens), et de l’autre, notre conscience vive de l’actualité (ce que nous retenons mentalement de cette perception directe), l’intellect est venu glisser ses apriori, ses croyances, ses doutes, ses peurs, sa colère, son refus qu’une quelconque autorité, son indignation face aux injustices, que sais-je ? J’en passe et des meilleurs…

Ne nous y trompons pas en sombrant mécaniquement dans le rejet catégorique de cet intellect, vil et malfaisant, qui s’insinue dans notre mental à l’insu de son plein gré… ^^ Vous savez, ce sa…ligaud d’intellect qui trompe même la vigilance des ésotéristes les plus aguerris, en déformant sournoisement leurs perceptions par derrière. lol

Ce vilain garnement facétieux et rusé comme un singe qu’est l’intellect, demeure bien évident précieux et vital pour notre équilibre mental et social. Il nous permet en effet d’agir promptement en réponse aux sollicitations extérieurs, en recourant pour ce faire à des raccourcis, des déductions, des associations d’idées et mille et unes astuces psychologiques…
C’est grâce à sa participation active dans l’avènement de l’humanité que nous connaissons, que notre grand Intellect-Collectif, ce que certains appellent les Annales Akashiques, nous a ouvert la voie vers des états de conscience et une créativité encore inusités dans la matière et sur le plan terrestre.

Mais pour la majorité des gens, surtout les occidentaux d’ailleurs, cet outil, certes utiles et indispensable, s’est octroyé les clés du camion, pour le dire de manière imagée. ^^ Nous (j’entends par là ce que nous sommes en conscience) ne sommes plus vraiment les maitres à bord. Nous avons remis (de manière plus ou moins coercitive, on nous a apprit et encouragé à le faire) les pleins pouvoirs de notre destiné à notre rusé intellect personnel.
Dès lors, c’est lui qui commande, qui plus est, en toute légitimité. Et il en sera ainsi tant que nous le permettrons.

Le malheur dans tout ceci, c’est que ce faisant, nous restreignons notre entendement aux limites (plus ou moins étendues selon les gens) de notre petit inventaire mental humain, celui-là même dans lequel puise justement notre intellect pour réaliser ses opérations d’écrémage de l’information.

Vous commencez à capter l’arnaque ? ^^

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Et le koan dans tout ça ?

Nous tournons souvent en rond en fonctionnant de manière mécanique avec nos caboches (ou avec nos « boites à poux » comme dirait Thierry de Vivrecru ^^). Le koan vise à apporter une respiration à nos cellules corticales et à transmettre un signal fort à nos glandes hypophyse et surrénales. Son action court-circuite l’intellect, permettant un temps de pause dans l’enchainement fiévreux, tatillon ou morose de notre discours intérieur.
Des idées neuves pour un mental en surchauffe, cela revient à apporter un peu de fraicheur là où ça commençait à franchement sentir le renfermé, ce qui est, sur un autre plan, comparable au rôle que joue l’oxygène lorsqu’il parvient enfin à nos neurones saturés de toxines à force de fonctionner en boucles fermées.

En ce qui concerne l’utilisation du koan pour communiquer directement par induction une nouvelle approche mentale du réel (il s’agit en orient d’une des deux grandes voies de l’éveil spirituel), voilà ce que je peux ajouter :

Face à un intellect fort qui ne veut pas entendre certaines vérités, ou qui passe à coté malgré la bonne volonté affichée de sa personnalité, le pédagogue pourra avantageusement avoir recours au koan si l’occasion se présente. Pour cela il existe une infinité de procédés. Il faut alors être ssez vif d’esprit pour saisir l’instant et opérer un retournement de direction mentale, et créer ainsi une sorte d’appel d’air. L’essentiel étant d’obliger momentanément l’intellect à avoir recours à des idées qui ne font pas partie de son inventaire mental habituel, ce que l’on nome aussi « cadre de référence ». Dans ce cas, il décroche ! Il lâche prise comme on dit. C’est ça le fameux « lâcher prise » dont tout le monde parle dans les milieu branchés spiritualité.

Alors, la personne reçoit l’évidence qui sommeillait derrière le rideau de son rêve éveillé, où bien elle se prend en plein face la voix de la conscience qui hurlait son désespoir dans le chaos assourdissant de sa cacophonie mentale.
Elle la reçoit, ou pas d’ailleurs ! Certains intellects sont tellement dominateurs et possessifs, recroquevillés autour de leurs petites certitudes rassurantes, qu’ils retrouvent bien vite leur contenance empruntée et leur allure rigide, afin de continuer à se mentir. Pour les plus têtus d’entre-eux, ils n’est pas rare de les voir s’attaquer directement au pédagogue, ou à l’indigent qui menace ainsi la souveraineté et les prérogatives qu’ils se sont adjugés au détriment de l’individu.

Vous remarquerez que je marque bien la distinction entre, l’intellect d’une part, et l’individu de l’autre. Je ne vise personne, si ce n’est les habitudes mentales, les ritournelles de la raison qui nous empêchent d’accéder à d’autres horizons de conscience : des états de l’esprit plus sereins, et donc plus stables et plus lucides.
Je précise pour prévenir, car la plupart d’entre nous sont tellement identifiés à leur intellect que s’attaquer aux travers de l’un revient souvent à menacer l’intégrité de la personne elle-même… ^^ Ce qui est très exacte par ailleurs, puisque le but d’un koan est de transformer des personnes dépendantes de leurs propre intellect, en des individus serein, joyeux et responsables, capables d’œuvrer par eux-même à l’épanouissement de leur propre conscience.

Vaste programme me direz-vous ? En effet, il n’est pas donné à tout le monde d’apprécier toute la subtilité et tout l’intérêt que revêt le koan pour la bonne santé mentale, et par conséquent, pour celle du corps aussi puisque les deux sont inextricablement liés.

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Pour conclure :

Concernant la démission des individus qui s’en remettent corps et âme aux décisions des autres et aux dictats de leur propre intellect, j’attire votre attention sur le fait que l’on retrouve le même schéma à l’échelle global d’une société. Le gouvernement tenant alors lieu de « méta-intellect », lorsqu’il légifère POUR et A LA PLACE des peuples, à propos de ce qui est BON OU PAS pour eux.

Le 11 septembre 2001 provoqua ainsi une sorte de grand koan planétaire : un saut quantique de l’esprit dans l’impensable.
C’est la conscience globale de l’humanité dans son entier qui se modifia ce jour là. Car, lorsque nous ne résistons plus devant l’évidence, fusse t-elle dérangeante, et que nous accueillons favorablement le vide mental que provoque un koan (dans le cas du 11 septembre, personne n’a vraiment eu le choix), alors nous permettons à notre conscience d’évoluer naturellement au grès des évènements et des prises de conscience qu’ils entrainent.

En d’autres termes, en prenant acte des faits nouveaux sans pensées ni émotions parasites, nous enrichissons notre inventaire mental. Là où l’intellect ne voit que malheur, réparation, guerre et châtiment, je n’y vois pour ma part le symbole digne d’Hollywood de la fin des temps… L’effondrement de l’imposture, de la grande mascarade qui fait de l’Ego Planétaire le maitre de notre destiné collective.
Mais cette Grande Illusion ne tient plus à mon sens que par le fil ténu de la peur, exacerbée, que nous éprouvons à l’idée de la liberté. Celle-là même que nous réclamons à grands cris dans nos moments d’auto-apitoiement sur nous-même, mais dont nous nous privons de fait, de manière à ce que quelqu’un assume pour nous nos responsabilités d’entités incarnées.

Ne vous y trompez pas, cela peut sembler fumeux, peut-être sévère, mais le pouvoir du koan en faveur de l’évolution des consciences est réel et puissant. Et si en écrivant ce texte, j’ai cherché à provoquer des réactions et a déstabiliser l’intellect, c’est parce que la meilleur manière de savoir ce qu’est un koan est encore de l’expérimenter directement et en conscience.

Psukelogiquement votre,

Oromasus

PS : l’impulsion qui m’a conduit à écrire ce texte, est née d’un échange de messages sur le forum de l’EAD (Ecole d’Agriculture Durable). Je l’ai ensuite remanié et complétée pour vous proposer ici cet article.

+ Renouée bistorte (Polygonum bistorta)

Renouée bistorte (Polygonum bistorta)

J’ai déjà parlé, dans la section « plantes sauvages » de ce blog, de la renouée bistorte. Voici le lien vers l’article où vous trouverez sa description botanique et les usages que l’on en fait :

Renouée bistorte
Renouée bistorte (Polygonum bistorta)

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Herboristerie :

Si j’écris un nouvel article sur la même plante, c’est afin d’en dire un peu plus long sur ses propriétés thérapeutiques.

Renouée bistorte

Ce sont les rhizomes (rhizoma bistorta) qui sont récoltés à des fins médicinales et curatives. Cette plante étant protégée dans certaines régions (en région Ile-de-France, en région Pays-de-la-Loire, en région Nord-Pas-de-Calais, en région Centre), il faudra donc prendre garde à ne pas en prélever trop, afin de lui laisser le temps de se régénérer.
L’idéal étant surement d’en cultiver sois-même dans son jardin si l’on veut en récolter d’importantes quantités.

Il est possible de faire une récolte au printemps, mais la meilleur période est l’automne. On choisira de préférence des plantes âgées, en prenant soin de nettoyer les rhizomes et de les débarrasser de leurs radicelles.

Pour la conservation, les rhizomes lavés sont mis à sécher à l’ombre, hors de portée des insectes, à une température n’excédant pas 60°C.

Le rhizome de la renouée bistorte contiennent 15 à 20% de tanins galliques, de l’amidon, de la catéchine et de l’acide silicique.

Pour rédiger cet article, je me base sur un petit atlas illustré des « Plantes médicinales et curatives », édité chez De Borée.

Je recopie à la suite le paragraphe concernant les applications :

« Ils sont (les rhizomes) extrêmement astringents et s’utilisent comme hémostatiques internes ou externes, contre les catarrhes gastro-intestinaux et les fortes diarrhées, y compris en cas de dysenterie.

Leur forte teneur en amidon, qui se transforme en mucilage, a également un effet bénéfique.

La renouée bistorte est un des principaux composants des gargarismes contre les inflammations de la cavité buccale, les amygdalites et elle est utilisée en cas d’extraction dentaire.

Elle est également appliquée sur les muqueuses enflammées et les zones enflées. On observe les mêmes effets en médecine vétérinaire. »

Et voici ce qu’indique Gérard Ducerf, dans son premier volume de « l’Encyclopédie des plantes bio-indicatrices – alimentaires et médicinales » :

Les racines astringentes et mucilagineuses soignent les diarrhées et les hémorragies.
Elles sont utilisées pour les angines.
Utilisée en association avec la gentiane contre les maladies infectieuses et parasitaires.

The living interview de Nicolas Souchal

Voici une interview de Nicolas Souchal, réalisée le 25 janvier 2012 à Paris :

Il s’agit d’une entrevue enregistrée consacrée à la bio-résonance et tout particulièrement à ses applications thérapeutiques.

J’ai connu Nicolas Souchal en commandant une vidéo sur le site de Corzéame, la société qui lui permet de regrouper l’ensemble de ses activités sous un seul statut. A la fois thérapeute, conseillé, conférencier et promoteur de l’approche quantique des champs de forme spirituels, c‘est à lui que nous devons également la traduction française sous-titrée de l’excellent documentaire : « The living Matrix ».

Suite à un échange de mail, nous avons convenu d’un rendez-vous en profitant du fait qu’il montait à Paris pour animer une formation sur trois jours, ainsi que pour proposer une projection/débat publique de « The living matrix ». J’ai donc eu l’occasion de revoir la vidéo avec plaisir sur grand écran. J’insiste sur ce reportage, car il est le point de départ du présent document audio. Ce qu’il révèle et met en lumière rejoint le domaine qui m’intéresse plus particulièrement : la psychologie ésotérique.

Car la technologie et la science ne doivent pas nous faire oublier que ce que des appareils de mesure ultra sophistiqués sont aujourd’hui capables de mesurer, est par ailleurs parfaitement connu des hommes depuis des millénaires.

Ainsi, pour ne donner qu’un seul exemple, la physique quantique reconnait que l’univers est multidimensionnel. Mais les implications d’une telle révélation sont tellement dérangeantes, que la recherche en ces domaines reste théorique et rechigne à mettre en oeuvre les applications concrètes qui s’imposent pourtant. A moins quelles ne soient économiquement viables à court terme bien entendu ^^. Rassurez-vous (ou commencez à vous inquiéter si vous souhaitez que rien ne change lol) cela devrait très rapidement bouger… (niark niark !) Beaucoup de scientifiques qui jusqu’à présent étaient bien gentiment resté cachés dans l’ombre (pour ne pas être exclu de l’ordre des docteurs ès science) commencent à se manifester et à recouper leurs travaux respectifs. L’univers est bien multidimensionnel, et en tant que composante de ce Grand Tout, nous aussi nous sommes des êtres multidimensionnels. Il est révolu le temps où l’on brûlait des Giordiano Bruno pour avoir osé proférer de tels propos jugés par trop délirants.

Voici maintenant l’interview agrémentée d’un diaporama maison. Elle est en cinq parties pour faciliter l’hébergement. Les deux premières concernent Nicolas Souchal, les trois autres décrivent la technologie associées aux thérapies quantiques et esquissent les fondements ontologiques sur lesquels reposent son fonctionnement. Rassurez-vous, malgré le jargon parfois un peu technique, les mots de Nicolas sont simples et l’approche qu’il nous en propose est à la portée du grand publique.

Nicolas Souchal

Mais jugez plutôt par vous-même car personne ne pourra le faire à votre place :

 

The living interview :

La première partie de cette interview retrace l’itinéraire de Nicolas Souchal depuis sa formation d’Ingénieur en « Sciences et Technologies de l’Information » à l’Ecole Centrale d’Electronique (ECE) de Paris, jusqu’à son voyage de fin d’étude en Inde.

La deuxième partie de cette interview de Nicolas Souchal commence par l’évocation de son voyage initiatique en Inde, l’occasion pour lui d’entendre parler pour la première fois des thérapies quantiques. C’est dans cette branche peu connue en France, qu’il décide ensuite de faire carrière. Pour le compte de XEDE international dans un premier temps, puis pour sa propre société Corzéame à l’heure actuelle. La création de cette dernière coïncide avec son départ de Paris pour la Dordogne comme il nous l’explique.

Avec la troisième partie, nous entrons maintenant de plein pied dans le sujet. Cette troisième partie décrit ce sur quoi et à quel niveau interviennent les thérapies quantiques. Nicolas nous y présente une famille d’appareils capables de lire et d’influer sur notre santé globale ou sur nos différents équilibres corporels et organiques. Ils sont utiles pour déceler des troubles avant qu’ils ne se manifestent physiquement, ou pour ré-informer notre enveloppe corporelle aux endroits où elle présente des signes évidents de déséquilibre.

Pour ceux que le sujet intéresse, la partie N° quatre permet de faire la distinction entre les trois grandes familles d’appareils de Biorésonance, tout en permettant d’en mieux cerner le fonctionnement technique.

Enfin, la dernière partie aborde des notions plus ésotériques, liées à la santé en général, à l’aspect énergétique et intuitif des thérapies quantiques, et quand Nicolas décrit sa méthode thérapeutique et sa conception générale des mécanismes en jeu, son propos rejoint les grands thèmes de la psychologie ésotérique. Ses explications sont claires et rationnelles, ce qui facilite la compréhension de ces sujets très mal compris, souvent craints, et du coup très rarement débattus.

http://www.youtube.com/playlist?list=PLYfKWow-u17mRxGugnNNEvrM-GSnGeozt&feature=view_all

Je sais que ces explications peuvent paraitre étranges et en contradiction avec ce qui nous a été enseigné à l’école. Mais même les plus septiques doivent bien sentir au fond d’eux-même qu’il manque quelque chose à nos conceptions actuelles à propos du monde et de la vie en général. Les différentes théories scientifiques pour expliquer la formation et les mouvements de l’univers sont incomplètes. Et la recherche en ce domaine restera une impasse tant que ne seront pas pris en compte les champs de fréquence subtils, appelons les comme on veut, qui organisent la matière de l’intérieur et de partout à la fois.

En France, Nicolas Souchal et bien d’autres commencent à répandre cette idée qui dans quelques générations deviendra une évidence pour tout le monde. Comme ce fut le cas pour les concepts de subconscient et d’inconscient collectif par exemple.

J’espère que ce sujet vous a plu et qu’il vous donnera envie d’approfondir la question.

Le site de Corzéame

Logo CorzéameCrédit photo : Ostro N.Quentin | Photographies ==> Et voici un lien vers le site d’Ostro qui me permet d’agrémenter cette page de belles photos de Nicolas Souchal, c’est ici : http://www.ostroquentin.com/ et ça vaut le coup d’oeil.

Et encore une fois merci à Nicolas Souchal d’avoir joué le jeu et d’avoir répondu à mes questions avec tant d’à propos.

Nicolas Souchal téléphone

Interview et article par Oromasus

Notre premier cerveau – physiologie humaine et psychologie ésotérique

Bonjour à toutes et à tous,

Quand je découvre quelque chose de nouveau et de prometteur, quelque chose que je sens vraiment bon pour moi, je le partage avec enthousiasme avec mon entourage.

J’en ai d’ailleurs surement saoulé un paquet avec Psukelogos (le groupe de psychologues ésotériques que je fréquente) à la grande époque où nous nous retrouvions tous ensembles immergés au cœur de l’aventure.
L’équipe actuelle du forum http://www.psukelogos.com/forum/index.php a en effet organisé plusieurs rencontres annuelles pendant plusieurs années de suite, afin que soit transmise la psychologie ésotérique. Malgré ça, ou à cause de ça, je n’ai pas fait beaucoup d’adeptes, car les rares personnes de mon entourage qui sont passées sur le forum n’y sont pas restées longtemps.

C’est au moment où j’apprends à trouver ma propre vitesse de croisière que je découvre une nouvelle source de joie et de connaissance de soi. Et cela par le biais de la physiologie : aspect imbriqué avec la psychologie et qui déjà m’avait passionné à l’époque où l’on étudiait les chakra (sans s je sais ^^). Mais ce message ne s’adresse pas qu’aux anciens de Psukelogos. 🙂

A son retour de vacance, Thierry du site http://www.vivrecru.org nous a livré le quatrième volet d’une série de vidéos consacrées aux intestins. Avec pour titre : « notre second cerveau »… Je l’attendais avec impatience et je n’ai pas été déçu. Du coup je lui dédie cet article en le nommant « Notre premier cerveau ».

Logo-vivrecru

Pour Vivrecru comme pour Psukelogos, il ne s’agit pas de dire : « faites comme ceci ! », mais bien plutôt d’expliquer que : « si vous mangez du sel, si vous pensez ainsi, si vous buvez du lait, sautez d’un immeuble de huit étages ou avalez de la soude caustique (lol), alors il arrive ce qui doit arriver conformément aux lois qui gouvernent notre univers! ».

Mon intention n’est donc pas de faire du prosélytisme en faveur de telle ou telle manière de s’alimenter ou de penser, mais bien de partager une connaissance qui pourrait bien renverser notre système de valeur concernant notre rapport au corps et à notre psychisme.

Il me semble même que c’est un aspect fondamental du changement de paradigme en cours à l’échelle mondiale : ce pourquoi j’insiste lourdement en y revenant régulièrement ces derniers temps.

En résumé et pour donner un avant goût, voici ce que l’on trouve dans wikipédia concernant la sérotonine :

La sérotonine, encore appelée 5-hydroxytryptamine (5-HT), est une monoamine, servant de neurotransmetteur dans le système nerveux central. Elle est majoritairement présente dans l’organisme en qualité d’hormone locale (ou autacoïde). Sa part dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur ne représente que 1 % du total du corps, mais elle y joue un rôle essentiel pour l’entretien de l’homéostasie du cerveau.

Tout comme l’adrénaline, la noradrénaline et l’histamine, elle joue donc un double rôle d’hormone et de neuromédiateur du système nerveux central. Elle est impliquée dans la régulation du cycle circadien, dans le noyau suprachiasmatique (SCN), siège de l’horloge circadienne et dans divers désordres psychiatriques tels que stress, anxiété, phobies, dépression. Il est ainsi la cible de certains outils thérapeutiques utilisés pour soigner ces pathologies mais il est aussi celle de produits toxiques qui en modifient l’activité (par exemple l’ecstasy). »

source : Article complet sur la sérotonine

Pour mémoire et de mémoire ^^ le cycle circadien est lié à l’activité du chakra coronal, incarné dans le corps au moyen de la glande épiphyse.

La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine de l’épithalamus du cerveau des vertébrés. À partir de la sérotonine, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers).

source Article complet sur l’épiphyse

Ce à quoi vient s’ajouter cette info intéressante de la part de Thierry de vivrecru :

salut , la sérotonine est le neuromédiateur du système nerveux entérique et est utilisée principalement au niveau des synapses de celui ci

C’est moi qui souligne et mets en gras dans les citations.

Situation intestins

Je sais pour avoir étudié la question, que ce système nerveux entérique n’est autre qu’un ensemble de cortex nerveux qui recouvrent la totalité de nos intestins. Un volume bien plus important, soit dit en passant, que les cortex cérébraux qui ne forment qu’une mince couche en périphérie de l’encéphale.

En revanche le type de cellules neuronales est exactement le même dans un cas comme dans l’autre. Je m’en souviens car je crois bien avoir rédigé il y a quelques années, un petit article pour Psukelogos concernant le deuxième cerveau.

Thierry nous apprend aussi qu’environ 80% des messages nerveux qui passent par le nerf vague, entre le cerveau et les intestins, vont contre toute attente du bas vers le haut.

En bref, si le relai central de nos émotions est le plexus solaire et les surrénales, leur siège principal serait plutôt à rechercher dans cette zone d’ombre située entre notre vessie et nos reins.

Nous disons de l’encéphale, en y croyant fermement, qu’il est le premier cerveau, mais c’est parce qu’il est actuellement le plus proche de ce à quoi nous nous identifions : l’ego ou le petit moi.
D’un point de vu pragmatique et rationnel, pourtant, le véritable « premier cerveau » ce sont les intestins. C’est ce que devrait nous dire notre ressenti, là où même la science le confirme : que ce soit du point de vu de l’embryologie ou de l’expression de nos pulsions humaines, il faut nous rendre à l’évidence, nous sommes des intestins superévolués à deux pattes. 😀

Si le sujet vous intéresse et que vous avez du temps à y consacrer (ça dure plus de 50 minutes), voici le lien vers la page de la vidéo de Vivrecru à ce sujet : Notre second cerveau

A la suite de la vidéo, il s’est écrit une série de messages. Je suis intervenu pour répondre à une personne qui s’interrogeait à propos du mécanisme d’un traumas d’enfance et du rapport avec les intestins. Pour elle, il était tout de même inconcevable qu’une réforme alimentaire en vu de régénérer la muqueuse intestinale, puisse avoir un effet améliorant sur la mémoire profonde et les émotions. Il semblerait même qu’elle n’en ressente pas vraiment les effets malgré un régime alimentaire adapté.

Je vous recopie à la suite mon texte, qui s’adressait à tout le monde, et qui complètera ce qui à été écrit précédemment. J’y ajoute le message de la personne à laquelle je réponds pour faire le lien avec la question :

chaque émotion se concrétise par une substance mauvaise dans les intestins? c’est ce que tu veux dire?

par rapport à la boulimie, les émotions qui sont derrière = peur, solitude, angoisse, anxiété, colère, jalousie…etc….frustration…il suffirait de nettoyer les intestins (ce que je fais abondamment avec des lavements) et le tour est joué!!!

pour l’instant j’ai du mal à intégrer cela….TOUTES les émotions ce ne serait qu’une histoire d’intestin!!!!

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dans un autre ordre d’idée, il me semble que je perds plus de poids en prenant des fruits à midi et le soir des pommes de terre que fruits à midi et fruits le soir…affaire à suivre

douce journée…merci pour ta réponse…JE SUIS PERPLEXE…!!

Bonjour,

Oui ça se passe bien comme ça. Seulement ce sont des mécanismes tellement complexes de par leurs multiples imbrications, qu’expliqué comme ça en quelques mots ça peut sembler trop facile.

Je ne dis pas spécialement ça pour toi, nous sommes tous logé à la même enseigne à ce niveau là, mais il faut savoir que l’ego adore ce qui est compliqué. Comme ça il est sur qu’on y comprendra rien ! 😀
Alors quand il décèle quelque chose qui est à la fois simple, logique et probant, il trouvera n’importe qu’elle excuse pour faire en sorte que nous rejetions la proposition.

Entre la vessie et les surrénales, là est le siège de notre Soi. C’est là que repose ce que nous sommes quand notre tête n’est pas occupée à penser le petit moi auquel nous nous identifions la majorité du temps.

Maintenant, savoir qu’il suffit de bien manger pour améliorer la situation ne suffit pas en effet.

Si une personne est émotionnellement épuisée, il est peu probable qu’elle trouve le courage et la détermination mentale pour ne serait-ce qu’essayer pendant une petite semaine de ne manger que de la nourriture physiologique…

Puisque Thierry n’arrête pas de nous donner de nouvelles bonnes nouvelles ^^) et bien j’aimerai en partager une avec vous tous qui le suivez. Normalement je devrai enrober ça pour ménager le suspens et insister sur la puissance de cette pratique d’aspect anodin. Je n’en ferai rien. Les plus futés sauront quoi en faire.

Je vais commencer par revenir sur une chose qui me semble essentielle et que Thierry nous a livré dans cette vidéo : les messages nerveux vont massivement des intestins vers le cerveau plutôt que l’inverse.

Je l’en remercie grandement au passage, car cela me permet de compléter et de réactualiser la représentation mentale que je me fais de l’organisme humain. Car si je ne m’abuse, ces messages entre l’intestin et le cerveau passent par le nerf vague, qui irrigue également au passage les organes intermédiaires dont LE COEUR.

Nous n’avons aucune action consciente sur nos intestins. Ils répondent tout entier au système autonome. Par contre nous avons un contrôle volontaire directe sur nos poumons.
Et bien je vous le livre tel quel : il est possible de contrôler le cœur consciemment.

Ho non pas avec la volonté comme pour les poumons, ça se saurait et on ferait des conneries avec cette faculté ^^, mais de manière indirecte. Tout simplement en focalisant notre attention consciente sur la zone cardiaque de notre corps.

Faites le test avec un appareil qui mesure le pouls. Vous constaterez qu’en concentrant votre attention sur le coeur, ce dernier bat moins vite. De plus il est prouvé cliniquement qu’il bat également plus régulièrement, et de manière plus ample.

Pour revenir sur le sujet des traumas, ça à l’air tout bête, mais si vous parvenez à prendre l’habitude de rester concentré sur votre coeur quand des émotions pas géniales menacent de vous submerger, alors vous gagnerez peu à peu en contrôle et en stabilité. Ce qui au bout de quelques semaines, mois ou années, vous permettra peut-être de passer la seconde vitesse et d’avoir l’énergie nécessaire pour entreprendre une réforme alimentaire de fond ?

Dans mon cas il a fallut des années et c’est loin d’être fini. Je transporte encore en masse dans mes cellules les résidus d’une vie de stress et de morbidité stagnante. Mais quand je regarde en arrière et que je vois la vitalité qui est la mienne après seulement trois mois de crudivorisme, et bien je me dit que j’ai bien fait de me mettre en marche par la régénération psychique à cette époque là, où ramer était mon lot quotidien.
Sans ce contrôle indirect sur mes émotions, je n’aurai jamais eu la force de caractère, ne serait-ce que pour juste tenter l’expérience crudivore.

Alors puisque j’ai intégré le fait que le cœur contrôle le mental bien plus surement que le cerveau, il m’est fort plaisant d’apprendre que la découverte et l’aventure ne s’arrêtent pas là. Pour me rapprocher encore un peu plus de mon Soi, c’est à dire « moi quand je ne suis occupé à me penser », je soigne mes intestins avec des jus verts. ^^

Pour conclure : ruminer un mauvais souvenir, tourner autour d’un traumatisme pour en comprendre le pourquoi du comment, en parler souvent et à tout le monde pour soit-disant s’alléger, toutes ces méthodes tournées vers l’extérieur ne peuvent amener qu’une seule chose : une dépendance psychique vis à vis des émotions morbides qui accompagnent ces pensées.

Et peut-être même une dépendance vis à vis de l’entourage qui insiste lourdement sur le point faible, et/ou, de certains psy qui s’accommodent bien de cette situation et ont tout intérêt à ce que cela n’évolue pas trop rapidement ?

Planche anatomique intestins

Je sais bien que mon état d’esprit actuel est dû au travail psychologique effectué en amont, et que les circonstances de ma vie font que je suis en ce moment dans de bonnes dispositions, mais je témoigne néanmoins du fait incontestable que d’être passé à un régime presqu’exclusivement physiologique (c’est à dire adapté à la physiologie humaine) me met dans un état de quiétude et de légèreté mentale que j’avais du mal à atteindre avant.

J’ajoute pour finir que cet article a été rédigé en trois temps : Le premier, c’est le message sur le site de Vivrecru que je viens de retranscrire. Je l’ai ensuite complété d’une introduction à l’attention des Psuké, les habitants paisibles et un peu foufous du forum Psukelogos. Puis pour finir, j’ai refondu l’ensemble en apportant quelques retouches et corrections, afin de donner forme à cet article qui, je l’espère, aura su stimuler votre intérêt jusqu’au bout.

N’hésitez pas à laisser un commentaire si ce que j’écris vous fait réagir ou si vous désirez une précision sur un point particulier. Et si je n’ai pas la réponse, il sera toujours temps de contacter Serge de Psukelogos pour la psychologie et l’ésotérisme, ou Thierry de vivrecru pour la physiologie et la nutrition.

Tous mes encouragements à eux deux au passage. 🙂

Oromasus

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Frugivorisme 01 : Pour le petit déjeuner, rien de tel qu’un grand verre de ju vert !

Icone_Petit-dej Frugivorisme : pour le petit déjeuner, rien de tel qu’un grand verre de ju vert !

J’aimerai, par l’intermédiaire de ce blog, témoigner d’une expérience que je suis en train de mener sur le plan culinaire.

Il s’agit d’une réforme alimentaire basée sur un régime composé essentiellement de fruits bien murs, de feuilles bien vertes, de quelques racines, de quelques oléagineux en saison, et à l’occasion d’un peu de viande si j’en ressens l’envie.

De plus, dans la mesure du possible il est préférable que tout cela soit consommé cru. Ou cuit à basse température, à la vapeur, et sans ajout de matière grasse.

Par ailleurs, j’ai arrêté de consommer tout ce qui est à base de céréales, les légumineuses, les huiles, le lait et ses dérivés, quoi qu’un bon fromage puisse de temps en temps y passer. Pas non plus de sel ou de sucres raffinés, ni d’excitants comme le thé ou le café.
Je compte également venir à bout de la nicotine et c’est en bonne voie.

Décrit ainsi, ce régime peut paraitre plutôt sévère au premier abord. Cela réveille notre peur atavique de la carence et du manque.
Il y a seulement deux mois de ça, quand on me parlait de végétarisme, et à fortiori de végétalisme, je me disais : « c’est pas pour moi, c’est trop restrictif et extrême à mon goût. »

Je n’avais jamais entendu parler ni de crudivorisme, ni de frugivorisme, ni même d’hygiénisme…

Et puis, au cours d’une recherche internautique sur les jeûnes thérapeutiques, j’ai découverts les vidéos de Thierry Casasnovas sur un site qui s’appelle « VivreCru ».

VivreCru_le-site

Pour donner une idée des sujets abordés dans ces vidéos, solides spirituellement et techniquement très bien documentées, qu’il me suffise de recopier la phrase de référencement que le site propose pour les moteurs de recherche :

« Cette chaîne de vulgarisation propose des conseils génériques en alimentation, et plus largement en hygiène de vie… ».

Près de deux mois après la découverte du site Vivre Cru et le début de mon expérimentation frugivore, il est temps pour moi de partager mes premières impressions.

L’article qui suit est en deux parties :

La première met l’accent sur l’importance de bien mesurer les quantités de nourriture qu’un tel régime implique. J’illustre mon propos avec la préparation d’un grand ju vert pour le matin, puis je donne un petit aperçu de la gestion des stocks que j’apprends à apprécier sur le tas. C’est l’cas d’le dire ! Et le tout en image s’il vous plait !

La seconde partie aborde des questions d’ordre plus technique, voir même ésotérique. C’est une petite synthèse de ce que m’évoque l’hygiénisme de Thierry Casasnovas après deux petits mois de recul et d’étude sur le sujet.
Je l’écris pour celles et ceux qui souhaitent approfondir : les curieux qui désirent se faire une meilleurs idée des fondements physiologiques qui me font adopter dans les grandes lignes le régime frugivore.

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Petit dej au ju vert : les quantités.

La première chose surprenante lorsqu’il s’agit de ramener l’alimentation à une abondance de fruits et de feuille vertes consommés crus, c’est les quantités de matière qu’il faut ingérer pour atteindre le même rapport calorique qu’un repas riche en sucres lents, chargé en protéines et en graisses saturés.

Pour vous donner un petit aperçu de ce que cela peut représenter, j’ai eu envie ce matin de prendre en photo la préparation de mon petit déjeuner.

L’une des peurs flagrantes que me renvoient mes proches à propos du frugivorisme, c’est celle du manque. Avec en toile de fond le spectre de l’anémie et de l’affaiblissement.
C’est un risque à ne pas prendre à la légère, ce pourquoi il est important dès le départ de bien jauger ce que ce régime représente en terme de quantité.

Au réveil, je commence la journée en buvant de l’eau. Pendant que je dormais, mes organes d’élimination ont pu fonctionner à plein régime. Boire beaucoup dans les premières heures est la meilleure méthode pour aider mon organisme à se nettoyer.

Je m’alimente environ deux heures après le levé en me préparant un grand ju de légumes et de fruits.
La recette s’élabore en fonction de mes envies et de la disponibilité des produits. Selon les circonstances je peux partir de plusieurs bases différentes.

Ce matin, j’ai ajouté quelques nouveautés à ma recette habituelle à base de carottes :

Quantite-plateau

Sur le plateau, j’ai ma base :

– Un peu plus d’un kilo de carottes.
– Juste devant les carottes, un beau bulbe de fenouil.
– Ensuite, coupé en lamelles, un concombre.
– Enfin à droite, un demi, voir un céleri branche entier.

Dans la petite assiette à coté, j’ajoute des fruits pour le sucre (c’est facultatif et en fonction de l’activité et de l’envie), plus différents ingrédients pour le goût, voir pour stimuler tel ou tel organe ou telle fonction de l’organisme.

Ce matin j’ai tenté des nouveautés :

– Un citron et demi au premier plan et au centre, avec un morceau de gingembre à sa gauche. Ça c’est habituel.
– A droite des tranches de citron, c’est une nouveauté, j’ai ajouté deux morceaux de piment pour stimuler l’activité des intestins et de la glande biliaire. J’ai besoin de me nettoyer de ce coté là et j’ai bien l’impression que ça me décongestionne en même temps les sinus.
– Ensuite, au second plan à gauche, il y a deux pommes coupées en tanches.
– A droite, trois kiwis qui trainaient depuis quelques jours.

J’ajoute des fruits depuis le début de la semaine. Je sens que j’ai besoin de sucre et je suis en période de reconstruction. Donc je ne lésine pas sur les quantités.

– Au sommet de l’assiette, pour finir, c’est un gros oignon blanc découpé. J’ai tendance à me dire que j’en met de trop, mais je continu à en mettre malgré tout. L’oignon est un très bon anti-oxydant et il aide à lutter contre les parasites intestinaux. C’est ce qu’il me faut en ce moment je crois.

Je débute, j’apprends, je fais mon expérience. D’ici quelques temps, je testerai bien quelques périodes de mono-diète pour pouvoir comparer les effets spécifiques de différents produits de saison.

Maintenant, vous imaginez bien que si je devais enfourner tout ça dans mon petit estomac de moineau, cela pourrait prendre des heures. C’est pourquoi j’ai tout débité en tranches avant de passer unes à unes ces dernières dans un juicer (ou machine à faire des jus).

Juiceur

J’ai investi le mois dernier dans ce modèle qui est recommandé par le site de Vivre Cru. Il est bien plus pratique que la centrifugeuse que j’utilisais avant, garanti 15 ans, facile à laver, beaucoup moins bruyant, et il ne bourre pas quand on y passe des feuilles. Comme il est compacte et solide je peux le transporter quand je suis en déplacement. Seul gros inconvénient, outre le son du moteur, c’est qu’il consomme de l’électricité. 150W pour une utilisation d’environ quinze minutes quotidiennes. En comparaison, je ne consommerai pas beaucoup moins en mettant de l’eau à bouillir pour les pattes sur une plaque à induction.

Il n’en reste pas moins aventageux de gagner du temps en coupant les fruits et les légumes avant d’allumer la machine.

Quantite-fibres

Sur cette photo on peut voir que j’ai déjà passé un premier grand demi-litre de ju dans le doseur à droite. Dans le premier réservoir sous la tête du juicer, j’ai récolté un second gros demi-litre.

Je filtre à chaque étape. Une première fois avant de recueillir le ju dans le premier réservoir ; une seconde pendant le remplissage du doseur.

Ce détail est important, car en définitive, le juicer fait le travail de notre estomac, de notre foie et de nos intestins. Ce processus qui nous demande beaucoup d’énergie consiste à réduire les aliments que nous ingérons sous forme soluble, afin de faire pénétrer les nutriments dans le milieu interne et aqueux de notre organisme.
En physiologie animale, le canal de notre œsophage, de notre estomac et de nos intestins est considéré comme étant encore extérieur à l’organisme proprement dit. D’où le rapport qui existe entre ces différentes muqueuses, et la peau, qui elle aussi fonctionne comme un filtre entre l’intérieur et l’extérieur.

Manger des légumes sous forme de ju le matin permet d’apporter quantité de nutriments, sans mobiliser d’énergie supplémentaire pour la digestion. Nous pouvons alors vaquer à nos occupations sans sensation d’alourdissement, en prenant soin tout de même d’avoir des toilettes à proximité. Je n’ai jamais autant pissé que depuis que je bois de l’eau et des jus verts le matin.

Les fibres insolubles, celles dont nous n’avons pas besoin, ne font pas le voyage dans tout le circuit de nos intestins. Elles retombent dans un second réservoir et il ne reste plus qu’à les composter quelque part.

Lombricomposteur

Ici on peut apercevoir mon lombricomposteur de cuisine. Depuis que je suis passé au mode crudivore, il ne désemplit pas. J’ai donc investi dans deux grandes boites hermétiques où je stock les déchets verts. Elles s’empilent et entrent dans un grand sac que je peux transporter jusqu’au jardin.
Pour donner une idée des quantités, il ne me faut que trois jours pour remplir les deux boites plus le lombricomposteur. Je n’ai pas pesé ce que cela représente, mais ça doit bien faire dans les six kilos. De quoi recouvrir régulièrement les pieds de mes légumes gourmands au jardin.

Au final ce matin, j’ai obtenu 1,5 litre de ju vert comme vous pouvez le constater sur cette photo :

Quantite-ju

Habituellement je tourne plutôt entre un litre et un litre vingt cinq. J’ai tendance à augmenter les doses car j’en raffole.

Voilà donc à mon sens une excellente base pour s’alimenter le matin, tant du point de vu nutritif qu’énergétique. Quand à la question du prix des fruits et légumes, pour quelqu’un qui a du terrain et du temps devant lui, c’est le moment de planter et de semer pour les années à venir. Pour ceux qui n’ont pas de terrain, il est parfois possible de trouver quelques stations de cueillette pour agrémenter l’ordinaire de plantes sauvages. Vivent l’ortie, la ronce, l’amarante et le chénopode blanc !

Maintenant, en ville et sans terrain, il est évident que l’abondance de fruits et de légumes qu’implique le crudivorisme pèse dans le budget à la fin du mois. En revanche, mis à part le juicer le matin, la préparation des repas ne demande aucune énergie puisqu’il n’y a pas de cuisson. Et puisque je n’achète plus ni clope, ni café, ni lait, ni sucre, ni huile, ni produit vaisselle (pas besoin sans matière grasse), quand je fais l’addition, je suis sur que je dépense moins dans l’ensemble.
Avec une bonne gestion des approvisionnements et des stocks, je pense qu’il est même possible de se passer de réfrigérateur. Ou bien de n’en faire tourner qu’un petit de temps en temps.

Les stocks :

En parlant de stock, il est évident que l’idéal est de commencer la journée par une petite promenade cueillette, juste avant de faire le ju, et quand les plantes ont déjà eu le temps de bien prendre le soleil.
Mais arrêtons de rêver, quand on vit en appartement, ce qui est mon cas actuellement, il se pose alors la question du stockage des légumes et du murissement des fruits.

Quantite-reserve

Voici mon stock pour les quelques jours qui viennent. Pour le moment j’occupe une partie du salon que j’ai reconverti en étal de fruits et légumes. A terme il faudra que je m’organise avec une sorte d’armoire. Ou bien avec des étagères où je pourrai poser plusieurs cageots à l’ombre et au frais.

Pomme-carotte

Ci-dessus, le cageot où je range les carottes, ici, pour environ deux ou trois jours.

Sous les carottes il y a des tomates pour la salade du soir et des oignons blancs. Les poires sont bien mures et vont y passer en début d’après-midi. Les pêches vont attendre deux trois jours de plus avant d’être à point. Il me reste aussi un céleri pour demain matin, et assez de gingembre pour un bon moment.

Bananes-mais

Je termine avec les bananes que je prends en quantité afin de leur laisser le temps de murir. A gauche, il y en a deux régimes qui commencent à être pas mal.
Dans les sachets, c’est du maïs. J’aime bien le mélanger avec des tomates pour accompagner la salade verte du soir.

A tout cela il faut ajouter les melons et les pastèques, dont je me régale généralement en fin d’après-midi. Les cacahuètes que je mange en ce moment en quantité le soir. Et les dates qui me servent de friandise pour faire passer les envies de clope. Du coup je pète !

J’ai trouvé un rythme de croisière qui pour l’instant me convient à merveille. Je mange moins d’un coup mais plus souvent. En journée, je fais en sorte de tout le temps avoir de la nourriture à portée. Ce qui me permet quelques fois de la partager.

Pour celles et ceux qui sont intéressés pour approfondir ce qui à mes yeux est essentiel dans l’approche hygiéniste et frugivore, voici à la suite une synthèse plus technique :

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Rapide survol de l’hygiénistme :

Pour quelqu’un qui comme moi s’est déjà documenté sur la physiologie animale, et plus particulièrement sur celle des êtres humains, Vivre Cru est un excellent moyen d’approfondir le sujet. J’y ai trouvé une foule d’informations précieuses, des centaines de petites synthèses très bien senties, si bien que, piqué au vif, je me suis mis à suivre le fil de cette chaîne vidéo qui démarre en février 2011.

L’enseignement, car c’est bien d’une transmission de savoir dont il s’agit, peut de prime abord sembler léger, spontané et quelque peu désordonné voir décousu.

A la manière des psychologues ésotériques, Thierry est pourtant, dès le début, résolument attaché à la trame de fond qui motive et nourrit son engagement et son enthousiasme à apprendre, à mettre en oeuvre, puis à transmettre.

A partir d’un noyau de concepts de base simples à comprendre, il digresse à loisir, selon les envies et les humeurs. Il nous parle de la nutrition bien sur, mais aussi de sexualité, de la physiologie des différents organes humains, des herbes médicinales, du rapport qui existe entre les symptômes extérieurs et l’état d’esprit sous-jacent ; en quelques mots : il nous renseigne sur tout ce qui se rattache aux fondements premiers de la bonne santé, tant physique que mentale.

Thierry Casasnovas n’invente rien. Il ne cache pas qu’il fait directement référence aux travaux et aux recherches en la matière, d’un ensemble de penseurs du XIXème siècle qu’il qualifie d’hygiénistes. L’hygiénisme pouvant être présenté comme étant « l’art de vivre en bonne santé par le respect des lois de la nature… ».

De ce que j’en ai perçu, l’équilibre acido-basique semble être l’un des piliers majeurs de l’hygiénisme. Ce concept me revoit au principe de polarité des anciens hermétistes. En le traduisant avec mes mots, il énonce que tout ce qui est créé dans l’univers, l’est de par l’équilibre entre deux forces opposées et complémentaires.
Tout est double.
La formule sanguine des humains est basique. Pour se maintenir en vie, nos organismes doivent s’assurer que leur milieu interne ne dépasse pas un certain seuil d’acidité.

En somme, le champs d’étude des hygiénistes est avant tout le corps humain et sa physiologie. Et pour eux la question de la bonne ou de la mauvaise santé se résume à un simple équilibre entre les bases et les acides.

J’ajoute que cette notion est à mettre directement en résonance avec les champs électromagnétiques dont sont dotés tous les corps. Les acides et les bases sont des ions, capables en cela de transporter, de transmettre ou de prendre des charges électriques dans un milieu aqueux.
Autrement dit, dans un liquide, des éléments polarisés que l’on appelle des colloïdes, sont capables d’oxyder ou de réduire la matière en gagnant ou en perdant des électrons.
Et nos corps sont en majorité composés de liquides.

Mon explication paraitra simpliste aux puristes et sans doute trop ésotérique pour les néophytes, mais si je ne m’abuse, il me semble bien que ce sont ces mêmes échanges d’électrons au niveau des cellules qui permettent de définir le taux d’acidité ou d’alcalinité d’un organe ou d’une glande.

Ce que nous appelons la vie est apparu sur terre avec les toutes premières cellules, qui de par leur morphologie bien spécifique, modifièrent la polarité électromagnétique de leur milieu interne. Ce qui leur permit d’avoir une sorte d’existence propre en se distinguant de leur milieu externe.
Puis elles devinrent capables de s’adapter à des milieux différents, en absorbant puis en évacuant pour ce faire, des molécules acides ou basiques.
Il s’agit déjà là d’une forme très primitive de respiration, qui comprend une phase de nutrition et une phase d’évacuation des déchets métaboliques.

Si je poursuis mon raisonnement à la louche : le corps humain peut alors être pensé comme un amas de cellules dont l’une des fonctions premières est de maintenir le niveau acido-basique de l’ensemble dans des proportions propices à sa survie.

J’espère que toutes ces considérations techniques n’effrayeront pas les lecteurs. Il s’agit là de questions tellement fondamentales qu’elles nécessitent d’être au moins évoquées une fois.
Ce sont des notions simples, mais nous ne sommes pas habitués à penser de la sorte. Il faut y revenir, ce que je ne manquerai pas de faire, et surtout se laisser le temps d’apprécier la portée d’un tel changement d’orientation mentale.

Poursuivons plus avant pour les plus curieux.

Qu’il soit acido-basique ou électromagnétique, ce qui revient au même, l’équilibre global qui maintient notre organisme en vie et en bonne santé, repose sur un autre principe majeur pour l’hygiénisme : l’homéostasie.

Du point de vu de la santé humaine, cette conception implique que ce que nous appelons communément « maladies », ne recouvre en définitive que des stratégies qu’adopte le corps afin de rétablir son équilibre acido-basique.
Pour le dire de but en blanc, à la lumière de l’hygiénisme, il devient très vite évident que nos modes de vie et d’alimentation actuels induisent un excès d’acidité dans les organismes. De plus, au lieu d’accompagner les mécanismes naturels qui permettent de réguler ces excès, notre médecine à tendance à n’y voir que des symptômes gênants qu’il faut combattre et faire disparaitre au plus vite.

Mon intension ici n’est pas de faire peur. Ni de porter un jugement moral sur tel ou tel individu ou corps de métier. Nous participons tous de cet état d’esprit général et personne ne nous met un couteau sous la gorge quand nous faisons nos courses pour nous nourrir. Ce que j’aimerai souligner, c’est l’absurdité apparente où notre espèce en est rendue. Une humanité qui qualifie de mauvaise herbe les légumes sauvages. Au sein de laquelle le médecin est atteint du même mal que son patient, si bien que malgré toute sa bonne volonté, il est souvent impuissant et ne peut pas toujours aider à restaurer la bonne santé.

Le principe d’homéostasie est à mon avis à réintroduire d’urgence dans les manuels scolaires de médecine. Tout comme l’agriculture sans labour gagnerait à être ajoutée aux programmes agricoles, si ce n’est pas déjà le cas.

Ce qu’il est essentiel de bien comprendre pour terminer cette mise en bouche bien théorique (et sans doute très personnelle) à propos du frugivorisme, c’est que ces mécanismes d’auto-régulation interne se réalisent d’eux-même. Sans que nous ayons d’efforts supplémentaires à fournir pour qu’ils opèrent.
Dès lors, tout ce que nous avons à faire en tant qu’entité pensante, c’est de cesser d’entraver ces processus naturels pour au contraire aller dans leur sens et les favoriser.

Je retrouve là une notion qui m’est chère. Tant du point de vue de la psychologie ésotérique que de la philosophie qui sous-tend l’agriculture naturelle de Masanobu Fukuoka ou d’Olivier Barbié. Ces deux derniers ayant, soit dit en passant, chacun écrit un traité sur l’alimentation naturelle.

Ma conclusion à propos de cette mystérieuse homéostasie ouvre sur un questionnement : et si les solutions avaient le pouvoir de se présenter d’elles-même dès lors que nous arrêtons de gesticuler, d’avoir peur, et de nous poser des tonnes et des tonnes de questions inutiles sans jamais oser formuler les bonnes ?

C’est ce que me suggère ce principe d’homéostasie que je retrouve dans les domaines apparemment séparés les uns des autres que sont la psychologie, l’agriculture, la nutrition, voir même la question de l’habitat si l’on y réfléchit bien.

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Documentation :

– Si le sujet vous intéresse, je vous renvois vers http://vivrecru.org/, le site de Thierry que je salue au passage s’il me lit.

– Pour la psychologie ésotérique, je vous aiguille vers le forum Psukelogos : http://www.psukelogos.com/forum/. Grosses bises à toute l’équipe s’ils me lisent.

– Concernant l’agriculture naturelle, voici l’adresse du site de l’ITAN (Institut Technique d’Agriculture Naturelle) : http://itan.fr/

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Comme vous l’aurez-compris si vous m’avez lu jusque là : je ne cache pas la joie de mon adhésion à la démarche frugivore !
Je préfère d’ailleurs employer ce mot plutôt que celui de « crudivore ». L’important pour moi n’étant pas tant de manger cru que de respecter un régime qui soit dans une large mesure adapté à notre physiologie humaine.
Or, nous sommes des frugivores par nature.

Après environ deux mois d’expérimentations, je ressens réellement combien cela est bon pour moi. Me voilà poète ! L’homéostasie est l’équilibre perdu que je tends à réintroduire et à favoriser dans tous les domaines de ma vie. Et comme il me semble que c’est potentiellement bon pour tous – après c’est à chacun de voir et de se faire sa propre opinion – j’ai eu envie de partager cette expérience frugivore en images et en mots avec vous.

Oromasus

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